RDC : le retrait des casques bleus acté
Le retrait des troupes de la Mission de maintien de la paix des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) est acté. C’est ce qu’a annoncé la Monusco mercredi.
Dans un communiqué, la Monusco, présente dans le pays depuis 1999, a décrit ce retrait comme étant « accéléré, progressif, ordonné et responsable » sans fournir de spécifications détaillées sur les étapes à suivre.
Le plan et l’agenda de retrait sont mentionnés dans la note, mais la Monusco n’a offert que peu d’informations, se limitant à préciser qu’il serait implémenté en trois phases distinctes.
Avec un budget annuel avoisinant le milliard de dollars, les forces de maintien de la paix opèrent en RDC depuis près de 25 ans, bien que des milices locales et des groupes armés étrangers continuent de semer le deuil dans l’est du pays.
Environ 14.000 casques bleus sont déployés, principalement dans l’est, mais ces dernières années, la mission a gagné en impopularité. Son inefficacité perçue face à la violence des groupes armés a conduit à des attaques répétées contre son personnel.
Depuis le début de l’année, le gouvernement congolais a exprimé son souhait d’un retrait « accéléré » de la Monusco.
À New York, au siège des Nations unies, les discussions au Conseil de sécurité pour le renouvellement du mandat de la mission débuteront le 30 novembre. Le nouveau mandat de la Monusco devrait être présenté vers le 20 décembre, coïncidant avec les élections générales en RDC.
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