Or industriel : plus de transparence pour plus de redevabilité
L’organisation Swissaid vient de publier un rapport intitulé «De l’ombre à la lumière». Une plongée dans le monde de l’or industriel en Afrique. 125 mines d’or industrielles recensées sur le continent par l’organisation qui fournissent plus de 450 tonnes d’or industriel, traité par 16 raffineries. Les principales sont en Suisse, en Afrique du Sud et dans une moindre mesure en Inde. Pour un montant total de plus de 23 milliards d’euros. Dans ce rapport, l’ONG y étudie notamment les relations d’affaires entre les mines d’or industrielles en Afrique, les raffineries et le manque de transparence dans ces relations d’affaires.
Un secteur estimé à plus de 23 milliards d’euros, des chiffres colossaux. Pourtant, difficile d’établir la provenance exacte de cet or. «Les raffineries ont des problèmes à assumer leurs approvisionnements», explique Marc Ummel, responsable du secteur des minerais pour l’organisation Swissaid. «Dans le cadre de cette recherche, on a recensé des problèmes graves dans la majorité des 125 mines industrielles qu’on a répertoriées. Et en fait, là où on a vraiment vu le problème, c’est que la majorité des groupes miniers ignorent et contestent souvent les effets néfastes de leurs exploitations qui font souvent preuve de négligence dans la prévention des préjudices.»