Accueil / Articles Afrique

Nigeria-Émirats arabes unis : vers une dynamisation des flux de capitaux

Temps de lecture
Drapeaux des Émirats arabes unis et du Nigeria © DR

Le Nigeria et les Émirats arabes unis ont concrétisé un accord crucial lors d’un récent Conseil des ministres. Ce dernier élimine la double imposition et prévient l’évasion fiscale. Bien que les détails sectoriels manquent dans le communiqué gouvernemental, ce partenariat promet de catalyser les échanges commerciaux entre les deux nations, toutes deux importantes productrices de pétrole.

Renforcement des relations économiques

Les données de l’International Trade Center révèlent que le Nigeria a importé pour 1,6 milliard USD de marchandises des Émirats arabes unis en 2022, principalement des combustibles minéraux. Cet accord offre une opportunité significative d’accroître ces échanges économiques, favorisant ainsi la croissance des deux économies.

Favoriser les investissements mutuels

En parallèle, le gouvernement a également approuvé la ratification d’un accord bilatéral entre Abuja et Abu Dhabi visant à promouvoir et à protéger mutuellement les investissements. Cette démarche s’inscrit dans la stratégie globale du Nigeria, dirigée par Bola Tinubu, pour attirer davantage d’investissements étrangers et stimuler ainsi l’économie nationale.

Vers une nouvelle dynamique économique au Nigeria

Alors que le Nigeria s’efforce d’améliorer les flux de capitaux entrant dans le pays, l’accord avec les Émirats arabes unis représente une avancée notable dans la réalisation de cet objectif. Les autorités nigérianes, sous la houlette de Bola Tinubu, ont clairement exprimé leur volonté d’encourager les investissements étrangers en éliminant les obstacles liés à la double imposition.

Défis et opportunités des accords d’annulation de double imposition

Cependant, cette démarche ne va pas sans susciter des interrogations, notamment en Afrique de l’Ouest, où certains pays ont critiqué les accords d’annulation de double imposition. Des nations telles que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont remis en question les accords conclus avec la France, estimant qu’ils étaient défavorables à leurs intérêts nationaux. Ces critiques soulignent l’importance de négocier des accords équilibrés qui profitent à toutes les parties impliquées.

Recommandé pour vous

Gazoduc Maroc-Nigeria : signature d’un MoU entre la CEDEAO, le Nigeria et le Maroc

Afrique, Économie, Économie - Un MoU sur le gazoduc Maroc-Nigeria a été signé entre le Maroc, la CEDEAO et le Nigeria.

Gazoduc Maroc-Nigeria : un accord sera signé ce jeudi

Afrique, Économie, Économie - Le projet du gazoduc Nigeria-Maroc a fait l'objet d'une réunion entre le président de la CEDEAO et le PDG de NNPC Ltd.

CEMAC : recul du taux de souscriptions aux titres publics de la BEAC

Afrique, Économie, Économie -Les données de la CRCT révèlent que les titres publics émis sur le marché de la BEAC entre juillet et août 2022 ont connu une baisse de 30% du taux de souscription.

ZLECAf : l’essor du commerce transfrontalier nécessite la levée des barrières non tarifaires

Afrique, Économie - Le PCNS s'est attardé sur les défis, opportunités, impacts et facteurs de succès de la ZLECAf.

BAD : le changement climatique coûte à l’Afrique 15% de son PIB par habitant

Afrique, Économie - La BAD a déploré que l’Afrique perde entre 5 et 15% de croissance annuelle de PIB par habitant en raison du changement climatique.

BAD : de nouveaux administrateurs dont cinq femmes

Afrique, Économie - La Banque africaine de développement a accueilli 12 nouveaux administrateurs, dont cinq femmes. Malika Dhif est la nouvelle administratrice pour le Maroc, le Togo et la Tunisie.