Niger 1970 : l’uranium des Touaregs (Archive INA)

Dès 1958, les équipes d’ingénieurs français procèdent au quadrillage et forage du terrain pour connaitre l’état du sous-sol du désert au Niger, puis une fois le gisement trouvé c’est au tour des explosifs, bulldozers et camions de creuser jusqu’à 37 m de profondeur et créer une mine à ciel ouvert. Il faut également construire une usine et une ville.

L’exploitation de ce gisement par la société Somaïr (Société des mines de l’Aïr – coentreprise franco-nigérienne) représente la production de 750 tonnes d’uranium à partir de 1971, puis 1500 tonnes à partir de 1974. L’apparition de cette industrie et n’est pas sans apporter des transformations du paysage plein désert et de la vie quotidienne des Touaregs.