Namibie : intérêt croissant pour l’exploration pétrolière dans le bassin d’Orange
D’après des informations relayées par la presse locale namibienne le mardi 7 novembre, la société pétrolière majeure Shell a l’intention d’allouer 25% de son budget d’exploration pour l’année 2024 à la recherche d’hydrocarbures sur sa licence PEL 39 dans le bassin d’Orange.
Depuis janvier 2022 jusqu’à aujourd’hui, Shell, en collaboration avec ses partenaires Qatar Energy et NAMCOR, a identifié quatre réserves de pétrole dans cette zone en mer. L’on cite le gisement Graff, suivi des réserves La Rona, Lesedi et Jonker.
Lors d’une webdiffusion portant sur le bilan opérationnel de Shell à la fin du troisième trimestre 2023, Wael Sawan, le PDG de la société anglo-néerlandaise, a souligné l’importance pour l’entreprise de capitaliser sur son expérience dans l’exploration en mer afin de rester compétitive.
«Ainsi, aussi crucial que soit le fait de faire une découverte, s’assurer que nous pouvons réellement être plus compétitifs lorsque nous forons ces puits est un domaine clé sur lequel nous nous concentrons […] en tirant parti des enseignements significatifs que nous avons dans l’ensemble de notre portefeuille mondial en eaux profondes», a déclaré le PDG.
Il a également annoncé l’ambition de la société de réaliser, dans les six à neuf mois à venir, un puits d’exploration, un puits d’évaluation, ainsi qu’au moins un test d’écoulement de puits qui devrait permettre de comprendre le potentiel effectif du site.
En septembre 2022, les autorités namibiennes ont indiqué que l’exploitation des ressources pétrolières du bassin d’Orange est prévue pour 2026, compte tenu de la complexité opérationnelle de la région.