Massacre en RDC : le gouvernement signale près de 300 morts
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a revu à la hausse le bilan d’un massacre dont il accuse le mouvement rebelle du M23. Ce dernier a eu lieu le 29 novembre dans un village de l’est du pays : Kishishe. Le nombre de morts enregistré est d’environ 300. Ce chiffre a été avancé par le ministre congolais de l’Industrie, Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu (est) de 2007 à 2019.
En outre, l’armée congolaise avait accusé le M23 d’avoir massacré au moins 50 civils dans ce village. Mais ce bilan a été revu à la hausse par le gouvernement. L’Agence France presse (AFP) avait interrogé des habitants du village qui ont raconté avoir dû, à la demande des rebelles, enterrer les victimes dans des fosses communes. Cependant, le mouvement rebelle a rejeté ces accusations et n’a reconnu que la mort de huit civils dans ce village, tués par des «balles perdues».
«Chaque communauté a pu recenser, à travers les antennes qui sont à Kishishe et environs, les personnes qui sont mortes», a expliqué Paluku. «Une communauté à elle seule a plus de 105 personnes tuées», a-t-il précisé. De plus, 17 enfants ont perdu la vie lors de ce drame.