Accueil / Articles Afrique

Mali : les militaires votent par anticipation au référendum constitutionnel

Temps de lecture
Les Forces de défense et de sécurité du Mali (FSD) ont voté, dimanche 11 juin, pour le référendum constitutionnel © DIRPA

Les forces de défense et de sécurité du Mali (FSD) ont voté, dimanche 11 juin, pour le référendum constitutionnel, soit une semaine avant le vote des civils prévu le 18 juin. Il s’agit du premier scrutin organisé par les militaires depuis leur coup d’État d’août 2020.

Selon la hiérarchie militaire, le scrutin s’est déroulé dans «l’ordre et la discipline» dans des camps et garnisons ainsi que dans certains établissements scolaires. À part «quelques difficultés d’ordre matériel dans certaines localités», il n’y a eu «aucun incident», a indiqué la MODELE-Mali, une mission d’observation électorale mise en place par un consortium de cinq organisations de la société civile.

Peu après avoir glissé son bulletin dans l’urne, le ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara, a salué «la bonne organisation» du vote anticipé des FDS dont l’objectif est de permettre à ces dernières de mieux sécuriser le scrutin de dimanche prochain.

https://twitter.com/FAMa_DIRPA/status/1667913447827226627?cxt=HHwWhoC23bOcz6UuAAAA

Cependant, le vote par anticipation des militaires ne s’est pas déroulé sur tout le territoire national. À Kidal, localité malienne du nord par exemple, il n’y a pas eu de vote à l’intérieur du camp de l’armée malienne reconstituée. La ville est sous le contrôle de l’ex-rébellion et elle ne se reconnaît pas dans le projet de Constitution. Elle n’a donc pas autorisé sur place le déroulement du scrutin référendaire. Le gouvernement malien a engagé des pourparlers afin que le vote des civils puisse se dérouler le 18 juin à Kidal.

Recommandé pour vous

Tchad : tensions sécuritaires à N’Djamena

Afrique, Politique - La capitale tchadienne, N'Djamena, a été le théâtre d'une "fouille générale" dans la nuit de mercredi à jeudi

En Algérie, éliront, n’éliront-ils pas le président ?

Afrique, Politique - À moins de 10 mois de la présidentielle en Algérie, il n’y a toujours pas de débat organisé