Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / Diplomatie / Mali : la junte expulse le porte-parole de la Minusma

Mali : la junte expulse le porte-parole de la Minusma

Temps de lecture : 2 minutes


Temps de lecture : 2 minutes

Les autorités militaires maliennes ont demandé, mercredi dernier, au porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) de quitter leur pays.

Dans un communiqué, la junte précise que cette décision intervient en raison des «propos inacceptables» tenus par le représentant onusien, Olivier Salgado, sur Twitter concernant l’affaire des 49 soldats ivoiriens arrêtés au Mali, le dimanche 10 juillet.

Selon la Côte d’Ivoire, ces soldats sont des « éléments de soutien nationaux » (ESN). Ils font partie d’un programme onusien qui permet aux contingents des missions de maintien de la paix de faire appel à des contractants extérieurs pour des tâches logistiques.

Les soldats, qui ont été arrêtés à leur arrivée à l’aéroport de Bamako, constituent ainsi la huitième rotation de ce programme. Le gouvernement de Yamoussoukro a affirmé que ces derniers opèrent «dans le cadre d’un accord signé en juillet 2019 entre la Côte d’Ivoire et les Nations Unies, et conformément à un contrat de sécurité et de soutien logistique signé avec la Société Sahel Aviation Service (SAS)».

De son côté, la junte malienne a accusé ces soldats de « mercenariat » et de tentative de renversement du gouvernement militaire du Mali. Le porte-parole de Bamako, le colonel Abdoulaye Maiga, a souligné dans un communiqué qu’«il a été établi que 49 militaires ivoiriens se trouvaient illégalement sur le territoire national du Mali, en possession d’armes et de munitions de guerre, sans ordre de mission ni autorisation».

Notons que le Mali a connu ces deux dernières années deux coups d’État militaires, notamment en août 2020 et en mai 2021. Il a récemment adopté un calendrier de transition devant permettre un retour des civils au pouvoir en mars 2024.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


Variole du singe

Variole du singe : l’OMS plaide pour le soutien des pays africains

«Nous comptons aujourd’hui plus de 550 cas confirmés dans 30 pays répartis …

En Tunisie, l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), le plus puissant syndicat du pays, a annoncé une grève nationale du secteur public à partir du 16 juin.

Tunisie : grève nationale du secteur public à partir du 16 juin

En Tunisie, l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), le plus pui…

Corne d’Afrique : exacerbation du risque de famine

Corne d’Afrique : exacerbation du risque de famine

Le risque de famine en Éthiopie, au Kenya et en Somalie empire avec la pers…

Tchad : une centaine de morts lors d’affrontements entre chercheurs d’or

Tchad : une centaine de morts lors d’affrontements entre chercheurs d’or

Une centaine de personnes ont trouvé la mort il y a une semaine lors d’affr…

Le chef des armées soudanaises, Abdel-Fattah Burhan, a levé, dimanche 29 mai, l’état d’urgence imposé au pays à la suite du coup d’État qu’il a dirigé en octobre dernier. Cette décision est intervenue quelques heures après que le Conseil de sécurité et de défense, l’organe suprême de sécurité du Soudan, a recommandé la fin de cette mesure. Il a également appelé à la libération des détenus. Ces recommandations visent à faciliter le dialogue entre l’armée et le mouvement pro-démocratique. Plus tôt dans la journée du dimanche, l’envoyé des Nations Unies pour le Soudan, Volker Perthes, a exhorté les dirigeants du pays à lever l’état d’urgence. Il a aussi déploré le meurtre de deux personnes lors de la répression des manifestants pro-démocratie du samedi 28 mai.

Soudan : le général al-Burhan lève l’état d’urgence

Le chef des armées soudanaises, Abdel-Fattah al-Burhan, a levé, dimanche 29…

Agriculteur africain

Économies africaines : la lourde facture des crises successives et du changement climatique

Les ministres des finances et les banquiers centraux africains sont reparti…