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Libye : relance imminente du dialogue entre les factions libyennes grâce à la médiation du Maroc

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Nasser Bourita, chef de la diplomatie marocaine, et le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, et le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al-Mishri © DR

Les dirigeants des factions libyennes, notamment le président du parlement libyen, Aguila Saleh, et le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al-Michri, se sont récemment entretenus au Maroc. L’objectif de ces échanges était de relancer le dialogue et de trouver une solution politique au conflit qui perdure dans leur pays depuis une décennie.

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu les deux responsables libyens. Cet accueil s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Royaume à aider les belligérants libyens à trouver une solution politique pacifique et concertée à leurs différends. D’ailleurs, au cours des deux dernières années, le Maroc a organisé plusieurs tables rondes pour discuter et essayer de calmer la crise en Libye.

S’adressant à la presse vendredi dernier, Saleh a déclaré que lui et Al-Michri se sont mis d’accord sur plusieurs points, en particulier la relance du dialogue pour parvenir à un accord sur la tenue d’élections présidentielles et parlementaires. Il a également souligné qu’ils comptent appliquer les résolutions actées dans les accords de Bouznika. Ce mécanisme, annoncé à l’issue d’un deuxième cycle de dialogue en octobre 2020, concerne les nominations clés à des postes de direction des institutions souveraines de l’État. Il s’agit, entre autres, des postes de gouverneur de la Banque centrale de Libye, de président du Bureau d’audit et de chef de l’Autorité de contrôle administratif. Les nominations à ces postes doivent être approuvées par les deux tiers des membres du Parlement.

Le 21 octobre, les deux membres des factions libyennes ont également exprimé leur engagement à reprendre le dialogue et ont exprimé leur gratitude au roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour leur soutien à la cause libyenne. Les deux responsables ont aussi réitéré leur soutien à l’intégrité territoriale de leur pays et leur rejet de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Libye.

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