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Liberia : la page Weah définitivement tournée
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L’élection présidentielle au Liberia a pris fin avec la victoire de Joseph Boakai, confirmée par de nouveaux chiffres de la commission électorale. Cette issue démocratique marque un tournant significatif dans un pays marqué par des années de guerre civile et d’épidémie d’Ebola, rompant avec la récente vague de coups d’État qui ont secoué la région ouest-africaine.
Le président sortant, George Weah, ancienne star du football élue en 2017, a reconnu sa défaite avec élégance lors d’un discours radiophonique. Il a félicité son opposant, Joseph Boakai, pour sa victoire incontestable, mettant ainsi un terme à un processus électoral historique.
Une victoire incontestable
Les chiffres publiés par la commission électorale ont confirmé la victoire de Boakai. Il a décroché 50,64% de voix contre 49,36% pour Weah. Cette avance se chiffre à un peu plus de 20.000 voix. Environ 2,4 millions de Libériens ont participé au scrutin, dépassant un taux de participation de 65%. Il s’agit ainsi d’une démonstration claire de l’engagement démocratique du pays.
Au-delà du choix du nouveau dirigeant pour ce pays en quête de stabilité, l’élection était cruciale. Et ce, car elle vise à assurer un processus pacifique et l’acceptation des résultats. Une dimension importante dans une région où la démocratie est menacée par des coups d’État successifs.
Le nouveau n°1 du Libéria
Ainsi, Joseph Boakai, âgé de 78 ans, prendra les rênes du Liberia pour un mandat de six ans. Il succèdera ainsi à George Weah, 21 ans son cadet, qui avait remporté largement l’élection précédente en 2017. Boakai a promis de concentrer ses efforts sur le développement des infrastructures, l’attraction des investisseurs et l’amélioration des conditions de vie dans l’un des pays les plus pauvres du monde.
Cette élection marque un tournant historique pour le Liberia, vingt ans après la fin des guerres civiles ayant causé la mort de plus de 250.000 personnes entre 1989 et 2003. Elle témoigne également de la maturité démocratique du pays. Cette dernière est d’ailleurs saluée par des observateurs étrangers et des partenaires internationaux. L’on cite les États-Unis, qui ont félicité le processus électoral pacifique et transparent.
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