Accueil / Articles Afrique

L’Ethiopie et le Kenya s’engagent à résoudre leurs différends

Temps de lecture
Ahmed Abiy et William Ruto © DR

Lors de sa deuxième journée de visite d’État à Nairobi, le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a exprimé son engagement à renforcer les liens entre l’Éthiopie et le Kenya, soulignant la nécessité de relever conjointement les défis auxquels les deux nations sont confrontées.

Abiy Ahmed a souligné l’importance de relations pacifiques entre l’Éthiopie et le Kenya, déclarant lors d’un déjeuner organisé par le président kenyan, William Ruto, que les deux pays préféraient résoudre leurs problèmes pour stimuler le développement économique et devenir des modèles pour d’autres nations africaines.

Lire aussi : La faute éthiopienne

La visite du premier ministre éthiopien survient dans un contexte de tensions régionales, notamment en raison de l’accord signé entre l’Éthiopie et le Somaliland le 1er janvier. Ce protocole a provoqué des réactions négatives de la part de la Somalie, qui considère le Somaliland comme faisant partie intégrante de son territoire. Les autorités somaliennes ont même évoqué la possibilité d’une guerre en réaction à cet accord, tandis que le Somaliland défend l’idée que l’Éthiopie a reconnu son indépendance en échange d’un accès à un port naval.

Face à ces tensions, Abiy Ahmed a souligné l’importance des relations bilatérales entre l’Éthiopie et le Kenya comme un modèle potentiel pour libérer l’Afrique politiquement et économiquement. Cette déclaration intervient dans un contexte où la Somalie cherche à former une coalition avec d’autres nations pour faire pression sur l’Éthiopie et annuler l’accord avec le Somaliland.

Recommandé pour vous

Coups d’État : le bras de fer Cédéao-juntes militaires

Afrique, Politique, Politique - Les dirigeants ouest-africains réunis à Accra, au Ghana, ont décidé de maintenir les sanctions contre le Mali et de suspendre le Burkina Faso et la Guinée de l’organisation.

Tunisie : le président limoge 57 juges

Afrique, Politique - Le président tunisien, Kaïs Saïed, a licencié 57 juges dans le cadre d’un vaste remaniement du système politique du pays.

Tunisie : grève nationale du secteur public à partir du 16 juin

Afrique, Politique - En Tunisie, l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), le plus puissant syndicat du pays, a annoncé une grève nationale du secteur public à partir du 16 juin.