Les régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger forment la Confédération des États du Sahel
Les dirigeants militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont officialisé la création de la « Confédération des États du Sahel » (CES) lors de leur premier sommet à Niamey le 6 juillet, qui a entériné quatre documents clés : le traité de création de la CES, le règlement intérieur du collège des chefs d’État, un communiqué final et la déclaration de Niamey.
Cette Confédération vise à renforcer la coopération régionale, incluant la libre circulation des personnes et des biens, et la mise en place d’une force unifiée et de projets économiques communs.
Les chefs d’État, le général Tiani (Niger), le colonel Goïta (Mali) et le capitaine Traoré (Burkina Faso), ont signé l’acte constitutif de cette nouvelle alliance, marquant leur rupture avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Notons que c’est Assimi Goïta du Mali qui présidera la CES pour une année, tandis que le Burkina Faso accueillera la première session parlementaire de cette institution.
La déclaration de Niamey a réaffirmé le retrait irrévocable de la Cédéao, comme l’avait exprimé le général Tiani plus tôt. Les chefs d’État ont également discuté de la mise en place d’une banque d’investissement et d’un fonds de stabilisation pour soutenir le développement économique et social de la région.