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Les pays africains comptent unir leur voix à la troisième conférence des Nations unies sur l’océan

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Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki, a estimé que l’Afrique ne doit faire qu’un à l’occasion du premier congrès mondial sur les océans. Il s’exprimait lors de la consultation africaine en préparation à cet évènement. Celui-ci précédera la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC3) prévue du 9 au 13 juin à Nice. Cette rencontre a pour objectif de permettre au continent africain de se présenter avec une «seule voix» sur les enjeux maritimes.

Cette rencontre a mis en lumière divers sujets tels que les chaînes de valeur de la pêche, l’aquaculture et les défis environnementaux. Selon Mohammed Sadiki, les discussions ont permis d’identifier des solutions et des moyens pour mettre en œuvre les recommandations qui seront formulées lors de l’événement. Il a souligné l’importance d’aborder ces problématiques de manière collective, en faisant appel à l’expertise des ministres et des spécialistes.

Le ministre a soutenu que la déclaration adoptée lors de cette réunion va permettre à l’Afrique de présenter des messages cohérents et unifiés au sommet de Nice, maximisant ainsi l’impact de ses revendications. Ce dernier a insisté sur la nécessité de renforcer les capacités scientifiques et de collecter des données précises sur les menaces pesant sur les océans, en intégrant la recherche marine à la gestion des ressources.

Pour l’Afrique, qui est particulièrement vulnérable aux impacts du changement climatique, ce congrès représente une occasion unique de promouvoir des mécanismes de financement et de coopération à l’échelle européenne. La responsabilité de l’Union européenne est également mise en avant, car elle devra jouer un rôle clé dans la mobilisation des ressources nécessaires pour soutenir les initiatives africaines.

Les initiatives marocaines en faveur de la protection des océans ont été particulièrement saluées par les différents participants. L’initiative de la Ceinture bleue a été lancée en 2016 sous l’impulsion du roi Mohammed VI et vise à préserver les écosystèmes marins en Afrique. De plus, l’initiative atlantique, présentée «lors du 48ᵉ anniversaire de la Marche verte, appelle à faire de l’Atlantique un espace de développement économique et social, bénéfique non seulement pour les pays africains riverains, mais aussi pour d’autres nations».