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Le SIAM, une opportunité d’affaires pour les pays africains

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salon international de l’agriculture du Maroc.© Dr

Lors de la 4ème Conférence ministérielle annuelle de l’initiative « AAA » (Adaptation de l’Agriculture Africaine), tenue en marge de la 16eme édition du salon international de l’agriculture du Maroc, les participants ont reconnu et apprécié le leadership du Maroc dans la promotion de la coopération sud-sud en Afrique. Ils ont appelé à intensifier les échanges et la coopération entre pays africains pour concevoir et mettre en œuvre des solutions de financements innovantes et durables pour l’adaptation de l’agriculture africaine.

Lors de la 4ème Conférence ministérielle annuelle de l’initiative « AAA » (Adaptation de l’Agriculture Africaine, tenue en marge de la 16eme édition du salon international de l’agriculture du Maroc, les participants ont reconnu et apprécié le leadership du Maroc dans la promotion de la coopération sud-sud en Afrique. Ils ont appelé à intensifier les échanges et la coopération entre pays africains pour concevoir et mettre en œuvre des solutions de financements innovantes et durables pour l’adaptation de l’agriculture africaine.

« Nous encourageons le partage d’expériences réussies, le transfert de technologies et le renforcement mutuel des capacités entre nos pays. À cet effet, nous réaffirmons le rôle central de l’initiative AAA comme plateforme de coopération sud-sud pour l’adaptation de l’agriculture africaine et nous engageons à renforcer son action, notamment à travers l’organisation de rencontres régulières entre experts et décideurs, et la mise en place de programmes d’échanges pour les agriculteurs et les organisations de producteurs », ont-ils fait valoir.

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Par ailleurs, ils se sont engagés à mobiliser leur volonté politique et leurs moyens pour cette vision, en partenariat avec l’ensemble des acteurs concernés et avec le soutien de la communauté internationale. En espérant, ensemble construire une agriculture africaine résiliente et porteuse d’espoir pour les générations actuelles et futures.

A l’instar du ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire du Nigeria, Abubakar Kyari, a exprimé la volonté d’Abuja d’approfondir les relations de coopération avec le Maroc dans le domaine agricole. « Le Maroc et le Nigeria entretiennent des relations de longue date. Nous sommes déterminés à approfondir davantage nos accords bilatéraux et protocoles de coopération », a-t-il affirmé, dans une déclaration à la presse, à l’issue d’une rencontre avec le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohamed Sadiki.

Le SIAM, un lieu idéal pour le réseautage

Toutefois au-delà des relations gouvernementales, le SIAM représente une opportunité d’affaires pour les entreprises du continent comme en témoigne, la forte présence des entreprises africaines. La présence de la Côte d’Ivoire dans ce salon s’inscrit dans la logique des choses que « nous avons une économie fortement agricole avec des ressources, tels que le café, le cacao, et puis il y a l’hévéa.  C’est un produit qui permet d’avoir du caoutchouc nature », explique le secrétaire général adjoint de l’Association des usiniers producteurs de caoutchouc (AUPCN), Stéphane Obré.

Il ajoute que le caoutchouc peut être synthétique par le pétrole, mais le caoutchouc naturel a plus de résistance en qui concerne le changement de température et la déformation. Par exemple, « les pneumatiques des avions, elles atterrissent à des degrés très chauds, ça va très vite à des degrés très bas. Donc cette variabilité-là, il n’y a que le caoutchouc naturel, qui peut résister à cela. Ce qui fait qu’on ne peut pas surpasser le caoutchouc naturel. Et aujourd’hui, la Côte d’Ivoire produit 80% du caoutchouc l’Afrique et troisième sur la scène internationale, après la Thaïlande et l’Indonésie », détaille-t-il.

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Ce dernier indique que le SIAM permet de rassurer les acteurs que le continent africain et en particulier la Côte d’Ivoire n’est en retard que sur les questions essentielles. Mais cet évènement est aussi un rendez-vous de B2B qui va permettre aux producteurs de rencontrer des opportunités d’affaires.

Koama Coulibaly de AK Shop, embouche la même trompette, pour lui, les participants du SIAM ne viennent pas pour chercher de l’argent mais pour développer leurs business. « On a eu à échanger avec des partenaires qui souhaiterait travailler avec nous. Après, on va entrer eux pour définir pour plan de travailler », déclare l’exposant, tout en précisant que ce salon n’est pas fait pour gagner de l’argent car le « pouvoir d’achats n’est pas important. On vient pour développer notre réseau et saisir les opportunités  ».

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Pour sa part, Maurice Michel Sambou, représentant du pavillon Afrique et de l’Association Afrique Agro Export (AAFEX), magnifie cette la présence des Africains à ce salon et témoigne l’assiduité ces dernières. « Nous sommes à notre participation 12eme participation au salon international de l’agriculture du Maroc. Notre première participation était en 2010 et depuis lors l’AAFEX est toujours à toujours répondu présent », révèle-t-il.

L’AAFEX regroupe une centaine entreprises africaines spécialisées dans la production et la transformation de produits agricoles et réparties dans 16 pays. Tous les secteurs sont concernés : céréales et tubercules, produits horticoles frais, fruits et légumes secs transformés, produits de la mer, produits carnés et laitiers, épices etc. Depuis sa création en 2002, les membres de l’AAFEX sont déterminés à promouvoir la compétitivité de leurs entreprises, à renforcer la durabilité des filières agricoles, à échanger sur leurs bonnes pratiques et à s’unir pour développer les échanges commerciaux en Afrique et dans le monde.

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