Accueil / Articles Afrique

Le Rwanda accuse la RDC d’abandonner un accord de paix

Temps de lecture
Le président du Rwanda, Paul Kagame © DR

Le gouvernement rwandais a exprimé, jeudi 19 janvier, son regret après ce qu’il a qualifié de «retrait apparent» de la République démocratique du Congo (RDC) des processus de paix de Nairobi et de Luanda visant à rétablir la paix dans l’est du pays.

Dans un communiqué, le gouvernement de Kigali annonce avoir «pris note avec regret de la déclaration du gouvernement congolais du 18 janvier 2023, qui présente une lecture sélective du communiqué de Luanda du 23 novembre 2022».

Le communiqué de Luanda comporte des décisions cruciales qui dépassent le simple retrait d’un groupe armé congolais de ses positions, estime Kigali. Et d’ajouter que le document prévoit notamment la «création de conditions permettant la reprise des zones actuellement contrôlées par le Mouvement du 23 mars (M23) par la force de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), avec le soutien de la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO) et du mécanisme de vérification ad-hoc».

Aussi, «le communiqué de Luanda appelle à la fin de tout soutien politique et militaire à la milice génocidaire des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et aux autres groupes armés illégaux», poursuit-on de même source.

Ainsi, le gouvernement rwandais parle d’ «une violation flagrante» du Processus de Nairobi. Ce dernier a «pour but le désarmement et la démobilisation de ces groupes armés et représente une menace pour la sécurité du Rwanda».

Par ailleurs, le Rwanda offre actuellement asile à plus de 75.000 réfugiés congolais. Leur nombre augmente chaque jour en raison de l’insécurité constante à l’est de la RDC «et la persécution dont ils sont victimes», indique notamment le gouvernement rwandais.

Recommandé pour vous

Tchad : une quinzaine de partis annoncent le boycott des législatives

Afrique, Politique - Une partie de l’opposition tchadienne a décidé de boycotter les prochaines élections législatives prévue pour le 29 décembre.

Cameroun : un pays pas comme les autres

Afrique, Politique - .« Tout débat dans les médias sur l’état de santé du président de la République est par conséquent formellement interdit ».

Tunisie : une présidentielle sur fond de polémiques politico-judiciaires

Afrique, Politique - Le fondateur du mouvement « Azimoun » , Ayachi Zammel,, figurant parmi les trois candidat, fait l'objet de 37 poursuites.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire