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Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye en visite dans les Etats de l’AES
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Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, n’avait pas encore eu l’occasion de se rendre au Mali, son voisin proche. Deux ans après son arrivée au pouvoir et des visites en Mauritanie, en Gambie, en Côte d’Ivoire et d’autres pays, ce dernier a décidé de poser ses valises à Bamako dans le cadre d’une tournée dans les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Les deux pays partagent une frontière de 419 km et entretiennent des liens commerciaux étroits : 90% des importations maliennes transitent par le port de Dakar. Le Mali est également le principal fournisseur de moutons du Sénégal. À l’approche de la Tabaski, une fête musulmane importante, les discussions incluront forcément des mesures pour faciliter l’arrivée des moutons maliens, ainsi qu’un point sur l’avancement de la ligne de chemin de fer entre Dakar et Bamako, rapporte la présidentielle sénégalaise.
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La sécurité est également un enjeu majeur. Avec le retrait du Mali de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour devenir un membre clé de l’Alliance des États du Sahel (AES). Ceci a eu un impact négatif sur la coopération sécuritaire, estime un expert régional cité par RFI. Bassirou Diomaye Faye devrait donc plaider en faveur du retour du Mali et du Burkina Faso au sein de la CEDEAO. Sa prochaine étape sera Ouagadougou.
Élu démocratiquement le 24 mars dès le premier tour, cette visite est la première dans un des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) qui ont récemment tourné le dos à la CEDEAO.
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Lors d’une visite au Nigeria, Bola Ahmed Tinubu président en exercice de la CEDEAO, avait exhorté Bassirou Faye en visite à Abuja, à faire « revenir au bercail » les pays ouest-africains « frères » touchés par des « renversements anticonstitutionnels de gouvernement» , alors que le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont annoncé en début d’année leur décision de quitter l’institution ouest-africaine.