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Le président algérien à Moscou pour renforcer les relations «stratégiques» avec la Russie
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En visite d’État de trois jours à Moscou, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a rencontré, le jeudi 15 juin, son homologue russe. Le président Vladimir Poutine a exprimé son souhait de renforcer le «partenariat stratégique» entre Moscou et Alger, en recevant au Kremlin le chef de l’État algérien.
«Les relations avec l’Algérie revêtent une importance particulière pour notre pays et sont d’une nature stratégique», a déclaré Vladimir Poutine au début de leur entretien qui était retransmis à la télévision. Peu avant, le chef de l’État russe avait accueilli le président Tebboune en grande pompe sous les ors de la salle de réception Saint-Georges, au Grand palais du Kremlin.
À l’issue des négociations, les deux dirigeants ont signé une déclaration sur un «partenariat stratégique approfondi» entre leurs deux pays ainsi que d’autres accords, renouvelant ainsi un document du même type paraphé en 2001 et marquant ainsi le début d’une nouvelle étape dans les relations bilatérales.
Ce voyage du président Tebboune intervient alors que le Kremlin poursuit sa stratégie diplomatique vers l’Asie et l’Afrique et que l’offensive de Moscou en Ukraine s’étend sur une deuxième année.
«L’Algérie est l’un des trois principaux partenaires commerciaux de la Russie sur le continent africain. Hier, à ma connaissance, vous deviez participer au forum d’affaires russo-algérien. J’espère que l’intérêt des deux parties pour ce type d’événements ne fera que croître. Pour ce qui est de l’avenir, je tiens à souligner que nous serons heureux de vous voir à Saint-Pétersbourg à la fin du mois de juillet, à l’occasion du deuxième sommet Russie-Afrique», a déclaré le président russe. Le Kremlin prévoit d’organiser, en effet, un nouveau sommet sur l’Afrique en juillet à Saint-Pétersbourg, la deuxième ville de Russie.
Le président Tebboune devait également effectuer une visite d’État en France en juin, mais selon des informations de presse, ce déplacement, initialement prévu en mai, risque d’être de nouveau reporté. Selon la présidence française, les deux parties sont «en discussion pour trouver une date qui puisse convenir».