Le Ghana négocie avec le FMI pour calmer le peuple
Le Ghana s’était démarqué des autres pays de l’Afrique de l’Ouest en se passant des financements du Fonds monétaire international (FMI). Sauf qu’aujourd’hui la donne a changé en raisin de la hausse de 27% de l’inflation, un taux jamais enregistré depuis près de 20 ans, et la chute de 22,6% de la monnaie ghanéenne.
Le pays n’a désormais d’autre solution que recourir au financement du FMI, pour calmer les manifestations du peuple et les tensions croissant au Parlement.
«L’engagement avec le FMI visera à fournir un soutien à la balance des paiements pour accélérer le redressement du Ghana face aux défis induits par la pandémie de Covid-19 et, récemment, par les crises en Russie et en Ukraine», affirme Kojo Oppong Nkrumah, ministre de l’Information du Ghana.
Pour rappel, Nana Akufo-Addo, président du pays ouest-africain, avait annoncé en 2018 en finir avec la mauvaise gestion économique de son prédécesseur. À l’époque, il avait indiqué que le Ghana avait urgemment besoin de trouver de nouvelles sources de revenus pour alléger son endettement, qui s’élevait à 80 % du PIB.