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Le Ghana ne demande plus de visa aux ressortissants africains

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Nana Akufo-Addo, président ghanéen © DR

Depuis le 1er janvier, plus aucun citoyen du continent africain n’a besoin de visa pour entrer au Ghana. Cette décision d’exempter les Africains de visa a été prise par le président sortant Nana Akufo-Addo.

Selon lui, cette décision vise à « créer un marché unique homogène » en Afrique. « Un geste conforme aux objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), afin de stimuler la croissance économique, la création d’emplois et l’éradication de la pauvreté ».

 Lire aussi : Ghana : un retour triomphal après huit ans d’opposition pour John Mahama

Cinq jours seulement avant qu’il ne quitte ses fonctions, c’est donc chose faite : le Ghana rejoint la liste très restreinte des cinq États (le Rwanda, les Seychelles, la Gambie et le Bénin) à garantir une entrée sans visa aux ressortissants des 54 pays du continent, les autres gouvernements africains préférant procéder par accords bilatéraux ou communautaire.

Au-delà des retombées économiques positives espérées, émanant d’une augmentation du tourisme et des investissements continentaux, l’exemption de visas n’est pas sans risque.  Pendant l’année de mise en place, le Ghana a notamment dû se pencher sur la question de la lutte contre les crimes transfrontaliers et celle du renforcement des capacités administratives de son système d’immigration afin de garantir le bon déroulé de cette politique sans visa.

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