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Le coût du capital, un frein à une transition juste en Afrique

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Lors d’une table ronde organisée à Johannesburg sous le thème «La transition énergétique juste en Afrique», des intervenants ont souligné que le coût élevé du capital constitue un obstacle majeur à la transition juste sur le continent. En 2021, le coût moyen du capital pour des projets énergétiques en Afrique était environ sept fois supérieur à celui observé en Europe et en Amérique du Nord, illustrant le déséquilibre auquel sont confrontés les pays africains.

Ce défi, exacerbant les inégalités, est lié à des structures financières mondiales inadaptées, qui limitent l’accès des pays en développement aux financements nécessaires pour respecter leurs engagements climatiques et nationaux. En plus du coût du capital, d’autres obstacles tels que les dettes élevées, l’accès limité aux technologies et la faible marge budgétaire freinent les ambitions des États africains en matière de transition énergétique.

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Pour relever ces défis, les conférenciers appellent à une coopération renforcée entre gouvernements, institutions financières et entreprises. Ils insistent sur l’intégration de principes d’équité dans les stratégies climatiques, afin d’assurer une transition inclusive et équitable. Cela implique de mettre l’accent sur la création d’emplois durables, l’amélioration des moyens de subsistance, et l’industrialisation localisée, tout en alignant les plans nationaux sur l’objectif global de limiter le réchauffement à 1,5 °C.

La transition énergétique en Afrique ne peut réussir qu’en mobilisant la coopération internationale et en réduisant les barrières financières qui freinent l’accès aux opportunités climatiques et socio-économiques.