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Le Cameroun lance une stratégie de développement pour booster sa croissance

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Le ministre des Finances camerounais, Louis Paul. © Dr

Le ministre des Finances camerounais, Louis Paul, a annoncé la mise en place d’une stratégie nationale de développement du secteur financier (SNDSF). Les initiateurs de ce plan ambitionnent de doter le pays d’une place «financière capable de soutenir les transformations structurelles de son économie», a indiqué un communiqué. Tout en ajoutant qu’il s’agit d’améliorer la contribution du secteur financier à la croissance économique, au relèvement du niveau de vie des populations et à la promotion du développement de l’entrepreneuriat au Cameroun.

La même source a précisé que «la mise en œuvre de la SNDSF permettra d’obtenir un gain de croissance annuelle supplémentaire de 2,3%». Ceci permettra de générer des recettes budgétaires additionnelles de 105 milliards de FCFA par an, soit 630 milliards de FCFA sur la période 2025-2030.

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Pour y parvenir, la SNDSF prévoit des actions regroupées en six axes stratégiques. Il s’agit tout d’abord de renforcer la confiance, la stabilité et la résilience des institutions financières, pour mieux exploiter les infrastructures en accélérant les plateformes financières. Ensuite, cela vise à améliorer le cadre réglementaire et libérer la concurrence dans les services financiers nationaux et autres services financiers innovants et améliorer l’inclusion financière et l’accès au crédit des micro, petites et moyennes entreprises. Enfin, l’objectif est de renforcer les institutions publiques de financement pour rendre l’intervention publique plus efficiente et soutenir le financement à long terme, vert et durable de l’économie.

Le communiqué souligne que «la mise en œuvre de la SNDSF repose sur une gouvernance partenariale devant garantir son efficacité». La SNDSF vise à corriger les faiblesses révélées par l’analyse diagnostique du secteur, menée en 2022, qui constituent des entraves à la contribution optimale du secteur financier à la création de richesses. Il s’agit du manque de profondeur du secteur, de la difficulté d’accès des micro et PME au financement, du faible accès au financement de long terme, des manquements dans la réglementation et de la faiblesse de l’innovation financière.

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