L’Angola quitte l’Opep, un coup dur pour l’Arabie Saoudite
L’Angola surprend en annonçant son retrait de l’Opep, remettant en question la cohésion du groupe et créant des tensions avec l’Arabie saoudite, qui cherche un soutien pour stabiliser les cours du pétrole.
L’Opep ne sert plus les intérêts de l’Angola
Le ministre angolais du Pétrole, Diamantino Azevedo, a déclaré jeudi que l’Angola se retirait de l’Opep, arguant que l’organisation ne servait plus les intérêts du pays. Cette décision inattendue s’inscrit dans la lignée de mouvements similaires de l’Équateur et du Qatar au cours de la dernière décennie.
L’Angola peine à atteindre les quotas de production
Depuis 2019, l’Angola a du mal à atteindre les quotas de production fixés par l’Opep. Malgré des défis persistants, le pays prévoit de maintenir sa production actuelle jusqu’en 2024. Les désaccords sur les volumes de production ont également contribué au report récent d’une réunion de l’Opep+, soulignant les tensions au sein du groupe.
Pour rappel, dn octobre dernier, le gouvernement angolais a contesté la décision de l’Opep de réduire son quota de production pour 2024, craignant que cela n’entrave ses efforts pour augmenter la production de pétrole.*
Il faut noter que les exportations de pétrole représentent environ 90% des revenus d’exportation de l’Angola, mais le pays cherche à réduire sa dépendance excessive à la lumière des défis économiques mondiaux, notamment la pandémie de COVID-19 et la baisse des prix du carburant. Les grandes sociétés pétrolières, dont TotalEnergies, Chevron, ExxonMobil, et Azule Energy, sont des acteurs majeurs dans cette économie pétrolière en Afrique australe.