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L’Algérie crée des zones franches avec cinq pays voisins
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Dans une série d’initiatives récentes visant à renforcer ses liens économiques avec l’Afrique, l’Algérie a pris des mesures significatives, telles que l’ouverture de banques, l’augmentation des exportations et le développement de liaisons maritimes et aériennes.
De plus, le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé, le mardi 13 février, une étape majeure dans cette stratégie économique. En 2024, l’Algérie prévoit la création de zones franches en collaboration avec cinq pays africains, à savoir la Mauritanie, la Tunisie, la Libye, le Mali et le Niger.
Cette annonce a été faite lors de la 41e réunion du Comité d’orientation des chefs d’État et de gouvernement du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Abdelmadjid Tebboune a souligné que ces zones franches représenteront un jalon crucial pour atteindre les objectifs de développement économique et d’intégration continentale de l’Algérie.
Le président algérien a insisté sur l’importance d’améliorer l’efficacité des processus d’intégration économique en Afrique. Cela implique notamment le renforcement des partenariats public-privé, l’exploitation des ressources nationales, le recours aux fonds régionaux et internationaux pour le développement des infrastructures, ainsi que l’exploration de nouvelles sources de financement innovantes.
Abdelmadjid Tebboune a mis en avant des projets d’envergure lancés par l’Algérie, dont la route transsaharienne reliant six pays africains et le projet de route entre Tindouf en Algérie et Zouerate en Mauritanie. Il a souligné l’importance de favoriser la diversité des industries africaines et d’adhérer aux chaînes de valeurs ajoutées à l’échelle mondiale.
En conclusion, le chef de l’État algérien a appelé à une mobilisation accrue des ressources humaines, techniques et financières pour exécuter les projets continentaux inscrits à l’agenda africain de développement. Il a également souligné l’importance de renforcer la complémentarité et l’intégration continentales, en particulier en accélérant la mise en œuvre de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).
Mais selon plusieurs observateurs, la décision des autorités algériennes est une réaction à l’initiative marocaine d’accès des pays du Sahel à l’Atlantique.
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