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La RDC expulse un porte-parole de paix onusien

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La République démocratique du Congo (RDC) a exigé du porte-parole de la mission de maintien de la paix des Nations unies (Monusco) de quitter le pays.

Le gouvernement de la RDC lui reproche d’avoir déclenché les manifestations qui ont couté la vie à plusieurs personnes la semaine dernière. En effets, 36 personnes ont été tuées, dont quatre soldats de la paix, lorsque des protestataires ont détruit des bâtiments de l’ONU dans plusieurs villes de l’est du Congo.

Notons que cette mission onusienne de la paix est présente en RDC depuis plus d’une décennie. Toutefois, les civils résidant près de centres de l’ONU accusent la Monusco de ne pas les protéger de la violence des milices qui sévit depuis longtemps dans la région.

De plus, le gouvernement congolais a souligné que le porte-parole onusien, Mathias Gillmann, a fait des déclarations qui ont contribué aux tensions entre la population et la Monusco. Ces déclarations ont été qualifiées d’«indélicates et inappropriées».

«Le gouvernement congolais estime que la présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité entre les institutions congolaises et la MONUSCO», indique le communiqué du ministère des Affaires étrangères du Congo, daté du 28 juillet.

Ainsi, la mission a regretté «profondément» la décision d’expulser son porte-parole et a pris «note» de la demande formulée par les autorités congolaises, indique un communiqué.

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