La leçon Elon Musk

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Le fantasque milliardaire américain et fondateur de Tesla a été au centre de l’actualité du monde des affaires toute la semaine dernière après avoir confirmé le rachat de Twitter. «L’oiseau est libre !» s’est exclamé Elon Musk pour annoncer la couleur de ce que sera la ligne éditoriale du plus grand média actuel au monde.

Malgré ses frasques et sa propension à s’affranchir des codes de grands patrons d’industrie, Elon Musk, 52 ans, est un formidable entrepreneur qui fait rêver des dizaines de milliers de jeunes et de chefs d’entreprise en Afrique et un peu partout dans le monde. Ce personnage est désormais une étude de cas enseignée dans toutes les business schools et les facultés des sciences de gestion. Si Elon Musk, d’origine sud-africaine, doit d’abord sa réussite à ses propres qualités, il a surtout bénéficié d’un environnement qui prime les personnes qui osent, et qui n’ostracise pas les entrepreneurs ayant déjà connu l’échec.

On peut ne pas les aimer, mais les Etats-Unis ont cette capacité à générer des entrepreneurs hors pair plus que nul autre pays. Ce n’est malheureusement pas le cas de l’Afrique où l’échec est assimilé à une honte et si votre projet a échoué ou si votre entreprise a fait faillite, vous êtes presque mis en quarantaine. Plus personne n’ose vous inviter à déjeuner et pratiquement, plus aucune banque n’oserait vous prêter de l’argent. À cela s’ajoute cette vieille culture des administrations africaines qui pensent plus à freiner qu’à dynamiser l’entreprenariat.