La France chassée du Mali
Lors de la tournée africaine d’Emmanuel Macron, président français, en Afrique, le colonel Abdoulaye Maiga, porte-parole du gouvernement malien, lui a demandé d’abandonner sa position néocoloniale, paternaliste et hautaine. Aussi, il a réitéré l’exigence de la junte de voir les troupes françaises quitter le Mali.
De son côté, Macron a affirmé que le gouvernement de Bamako avait signé un accord avec Wagner, une société russe de sécurité privée accusée de mercenariat par plusieurs pays étrangers. Selon lui, c’est en raison de cet accord que les forces françaises ont décidé de se retirer du pays. Ces affirmations ont toutefois été fortement rejetées et condamnées par la junte.
Pour rappel, en 2012, le Mali a été le théâtre de nombreux attentats menés par des groupes terroristes lié à Al-Qaïda. Les soldats français ont par la suite été déployés dans le pays en 2013 afin de l’aider à faire face à la menace terroriste. Mais, depuis 2020, le Mali a connu deux coups d’État, le premier en aout 2020 et le deuxième en mai 2021. Selon la junte militaire du pays, le déploiement des troupes françaises n’a aucunement éradiqué l’extrémisme dans la région, notant d’ailleurs que ce fléau s’est propagé au Burkina Faso, pour migrer ensuite vers le Niger.