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La Côte d’Ivoire attend la restitution du tambour Djidji Ayokwe

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Ébruitée pour la première fois à Ouagadougou en novembre 2017 et annoncée en grandes pompes, le 8 octobre dernier, lors de l’ultime round du sommet Afrique-France, la restitution des œuvres d’arts africaines pillées par la France, tel que prédit par le numéro un de l’Élysée, Emmanuel Macron, se présente sous de bons auspices. Joignant l’acte à la parole, le président français a, en effet, annoncé, ce mercredi, en compagnie du chef de la diplomatie béninoise, le retour au bercail, le 10 novembre prochain, de 26 œuvres d’arts qui avaient été dérobées et conservées dans l’hexagone.

La Côte d’Ivoire qui avait soumis en 2018, une liste de 148 œuvres d’arts qu’elle souhaitait recevoir, attend toujours son heure de gloire. Une si longue attente au goût singulier pour le peuple Ebrié qui languit après le Djidji Ayokwe (ndlr, pillé depuis 1916). Cet instrument rituel en bois, célèbre tambour parleur du peuple Atchan / Ebrié de 3,30 mètres de long, fendu et orné d’un léopard bondissant, actuellement conservé au Musée du Quai Branly à Paris est en tête de gondole des centaines de figures d’arts appartenant au patrimoine ivoirien qui ont été requis de Paris.

«Le premier objet que nous demandons est le Djidji Ayokwe, le tambour parleur du peuple Ebrié. C’est un objet symbolique d’une grande importance qui a été arraché pendant la colonisation », avait précisé la directrice du musée des civilisations de Côte d’Ivoire, Silvie Memel Kassi.

Dans le cadre des préparatifs du retour, une délégation ivoirienne s’est rendue sur place afin de procéder à une cérémonie de libération.

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