Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / HCR : appel à plus de protection pour les victimes de la traite humaine en Afrique

HCR : appel à plus de protection pour les victimes de la traite humaine en Afrique

Temps de lecture : 2 minutes


Temps de lecture : 2 minutes

Les services de protection font cruellement défaut aux réfugiés et aux migrants effectuant des voyages périlleux le long des itinéraires de la Corne de l’Afrique et du Sahel vers l’Afrique du Nord, y compris les survivants de la traite des êtres humains. C’est le constat alarmant dressé par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale contre la traite des personnes.

Selon un rapport du HCR publié, vendredi 29 juillet, certaines victimes sont laissées pour mortes dans le désert, d’autres subissent des violences sexuelles et sexistes répétées, des enlèvements contre rançon, des tortures et de nombreuses formes d’abus physiques et psychologiques.

«Je suis consterné par les abus auxquels les réfugiés et les migrants sont confrontés lorsqu’ils traversent le Sahel, l’Est et la Corne de l’Afrique vers l’Afrique du Nord, et parfois vers l’Europe», a déclaré l’envoyé spécial du HCR pour la situation en Méditerranée centrale et occidentale, Vincent Cochetel.

«Trop de vies ont été perdues ou brisées sur ces routes», a déploré le responsable onusien.

De plus, le rapport met en évidence les lacunes des services de protection disponibles. Il s’agit notamment de défaillances en matière d’hébergement, d’accès à la justice, d’identification des survivants et de mise en place de réponses à la violence sexiste, à la traite et aux enfants non accompagnés et séparés.

Il couvre 12 pays : Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Côte d’Ivoire, Djibouti, Ethiopie, Mali, Mauritanie, Maroc, Niger, Somalie et Soudan.

Par ailleurs, Cochetel a souligné «le besoin urgent d’un financement plus important pour mettre en œuvre de meilleurs services». L’objectif, selon lui, est de prévenir la traite des êtres humains, d’identifier et de soutenir les survivants, de garantir l’accès à l’asile pour les victimes et les personnes menacées de traite qui ont besoin d’une protection internationale.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


La Banque africaine de l’Energie lancera ses activités en 2025

La Banque africaine de l’énergie lancera ses activités en 2025

Le gouvernement nigérian a annoncé que la Banque africaine de l’énergie (AE…

Zlecaf : défis de la ratification et du transport en Afrique

ZLECAf : défis de la ratification de l’accord et de la logistique

L’Accord de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf) est de…

Cameroun : des restes à payer d’environ 930 millions USD à fin septembre 2024

Cameroun : des restes à payer d’environ 930 millions dollars à fin septembre 2024

La dernière note de conjoncture de la Caisse autonome d’amortissement (CAA)…

Le Mali obtient 35 % d’intérêts dans une mine de lithium

Le Mali obtient 35% d’intérêts dans une mine de lithium

Le britannique Kodal Minerals, copropriétaire du projet Bougini, a annoncé …

Non-sujet

Pour ceux qui en doutaient encore, l’Afrique est un non-sujet dans la campa…

Sénégal : la société civile se mobilise pour lutter contre les violences électorales

Sénégal : la société civile se mobilise pour lutter contre les violences électorales

La vie politique sénégalaise rime avec la violence et la campagne pour les …