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HCR : appel à plus de protection pour les victimes de la traite humaine en Afrique

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Les services de protection font cruellement défaut aux réfugiés et aux migrants effectuant des voyages périlleux le long des itinéraires de la Corne de l’Afrique et du Sahel vers l’Afrique du Nord, y compris les survivants de la traite des êtres humains. C’est le constat alarmant dressé par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), à l’occasion de la Journée mondiale contre la traite des personnes.

Selon un rapport du HCR publié, vendredi 29 juillet, certaines victimes sont laissées pour mortes dans le désert, d’autres subissent des violences sexuelles et sexistes répétées, des enlèvements contre rançon, des tortures et de nombreuses formes d’abus physiques et psychologiques.

«Je suis consterné par les abus auxquels les réfugiés et les migrants sont confrontés lorsqu’ils traversent le Sahel, l’Est et la Corne de l’Afrique vers l’Afrique du Nord, et parfois vers l’Europe», a déclaré l’envoyé spécial du HCR pour la situation en Méditerranée centrale et occidentale, Vincent Cochetel.

«Trop de vies ont été perdues ou brisées sur ces routes», a déploré le responsable onusien.

De plus, le rapport met en évidence les lacunes des services de protection disponibles. Il s’agit notamment de défaillances en matière d’hébergement, d’accès à la justice, d’identification des survivants et de mise en place de réponses à la violence sexiste, à la traite et aux enfants non accompagnés et séparés.

Il couvre 12 pays : Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Côte d’Ivoire, Djibouti, Ethiopie, Mali, Mauritanie, Maroc, Niger, Somalie et Soudan.

Par ailleurs, Cochetel a souligné «le besoin urgent d’un financement plus important pour mettre en œuvre de meilleurs services». L’objectif, selon lui, est de prévenir la traite des êtres humains, d’identifier et de soutenir les survivants, de garantir l’accès à l’asile pour les victimes et les personnes menacées de traite qui ont besoin d’une protection internationale.

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