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Gabon : fin de la première édition des états généraux de la Cémac
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La première édition des états généraux de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), tenue à Libreville, au Gabon, a pris fin le jeudi 1ᵉʳ septembre. Le principal sujet traité lors de ce conclave était la fusion de la Cémac avec la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).
Les institutions spécialisées des deux communautés ont demandé un délai de deux ans pour préparer cette fusion. Selon le président sortant de la commission de la Cémac, le Gabonais Daniel Ona Ondo, cette démarche, qu’il appelle « rationalisation », «repoussée depuis une décennie, est désormais irréversible». Il explique que «la rationalisation est un processus irréversible, maintenant, il faut qu’on s’y prépare… Nous avons des atouts parce que la Cémac a les pieds sur terre, la Cémac a des institutions qui ont pignon sur rue. On doit se préparer puisque nos États sont trop petits : deux millions d’habitants, c’est trop peu pour faire un développement. Même ensemble, à cinquante millions d’habitants, ça fait toujours un petit pays».
Ona Ondo indique que le processus de cette fusion va être long, mais les pays de l’Afrique centrale disposent d’atouts, de la monnaie et des institutions nécessaires pour le réussir. «Il nous appartient d’apporter notre savoir-faire dans l’escarcelle pour qu’on puisse avancer. Vous ne devez pas avoir peur de la rationalisation. De toute façon, les chefs de l’État ont pris cette décision, nous allons nous y conformer», ajoute-t-il.
Pour rappel, la Cémac regroupe six pays, à savoir le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée-Équatoriale et le Tchad, alors que la CEEAC regroupe l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Congo démocratique, le Gabon, la Guinée Équatoriale, le Rwanda, Sao Tomé & Principe et le Tchad.