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Gabon : Ali Bongo, un président contesté en quête d’un 3ᵉ mandat

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Après un AVC en octobre 2018 et une tentative de coup d’État en janvier 2019, Ali Bongo, président du Gabon depuis 2009, se bat pour un troisième mandat malgré des problèmes de santé. L’opposition craint des élections truquées, mais elle se désiste finalement en faveur d’un candidat unique, le professeur Albert Ondo Ossa. Cependant, Ali Bongo reste soutenu par le PDG (Parti démocratique gabonais), fondé par son père. Les résultats seront annoncés le 1er septembre.

La campagne présidentielle d’Ali Bongo

Malgré un AVC en 2018 et une tentative de coup d’État en 2019, Ali Bongo, président du Gabon depuis 2009, mène une campagne énergique pour un troisième mandat. Il est omniprésent sur des affiches à Libreville et bénéficie du soutien du PDG, fondé par son père. Ali Bongo a fait adopter des réformes électorales qui semblent favoriser sa réélection. Face à 13 candidats, il semble avoir de bonnes chances de l’emporter.

Une opposition méfiante

L’opposition dénonce un processus électoral biaisé et se méfie du contrôle exercé sur la justice par le gouvernement. En 2016, la répression post-électorale avait été sévère, avec des manifestations violentes et des arrestations. Cette année, les opposants se désistent en faveur d’un candidat unique, le professeur Albert Ondo Ossa. Cela pourrait renforcer l’opposition et éviter la division.

Les enjeux pour le Gabon

Le Gabon est riche en pétrole, en bois et en manganèse, mais un tiers de sa population vit sous le seuil de pauvreté. Ali Bongo, malgré ses problèmes de santé, est vu par de nombreux partenaires internationaux comme un gage de stabilité pour le pays. Il a également cherché à s’éloigner de la « FrançAfrique » et a développé des relations internationales diversifiées. Cependant, il reste contesté sur le plan national en raison de problèmes économiques et de libertés publiques limitées.