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G5 Sahel : le retrait des soldats maliens a commencé

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Un soldat malien de la force conjointe du G5 Sahel appartenant au bataillon FAMa (Forces armées maliennes) à Boulikessi © Frederic Petry/Hans Lucas via AFP

Malgré les interventions et les efforts du Tchad pour convaincre le Mali de rester dans le G5 Sahel, Bamako a décidé de retirer ses soldats affectés à la force conjointe de l’organisation. Cette décision est intervenue après que le gouvernement malien a annoncé son retrait de cette alliance, dont les autres membres sont le Niger, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Tchad.

Dans un document confidentiel fuité, le chef d’état-major des armées du Mali, le général Oumar Diarra, a ordonné à quelque 1.400 soldats maliens de quitter les forces du G5. Ces derniers vont se retirer du poste de commandement du G5 à Bamako, du fuseau ouest à Nema en Mauritanie et du fuseau centre à Niamey au Niger.

La même source indique que le processus de rapatriement des militaires maliens déployés dans les pays voisins a déjà été lancé. Et à partir du 1er juillet, ceux basés à Bamako seront réaffectés dans leurs services d’origine.

Pour rappel, l’objectif de la création du G5 Sahel était de faire face au terrorisme et à l’instabilité régionale. En février dernier, c’était au tour du Mali d’assurer la présidence de cette organisation. Toutefois, en raison des problèmes politiques et économiques de Bamako, le Niger s’est opposé à cette présidence. Le gouvernement nigérien a justifié son opposition en citant la montée au pouvoir de la junte militaire et les négociations en cours avec la Cédéao pour un retour à l’ordre constitutionnel.

Après que le gouvernement malien de transition a rejeté ces justifications, le Tchad s’est efforcé en vain de sauver le G5. Il a même envoyé en urgence un émissaire à Bamako, pour tenter de convaincre le président malien de transition, le colonel Assimi Goïta, de revenir sur sa décision et de rester dans l’alliance.

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