Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / Eto’o, objet d’une enquête de la CAF pour «comportements inappropriés»

Eto’o, objet d’une enquête de la CAF pour «comportements inappropriés»

Temps de lecture : 3 minutes


Temps de lecture : 3 minutes

Suite à l’annonce de l’ouverture d’une enquête par la Confédération africaine de football (CAF) contre lui, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), a répondu par le biais de ses conseillers. Cette investigation porterait sur des allégations de «comportements inappropriés présumés» et d’accusations sérieuses. L’avocat d’Eto’o a, de son côté, souligné que son client n’avait pas reçu de notification formelle des transgressions dont on l’accuse.

De plus, Me Bonny Elamé a qualifié l’annonce de la CAF de «pernicieuse et toxique». Il a averti que des procédures judiciaires pourraient être engagées pour dénoncer cette démarche. Tout en exprimant sa détermination à poursuivre la mise en œuvre des réformes dans le football camerounais, Eto’o a appelé au calme parmi les acteurs du football et a accusé les «ennemis du football camerounais» de chercher à détourner le sport à leurs propres fins.

La réputation de l’ex-joueur international est en jeu

Cette affaire a également suscité de vifs débats dans les médias locaux et des condamnations de la part des proches d’Eto’o. Jean Crépin Nyamsi, partisan de l’ancien footballeur, a dénoncé une «cabale des dirigeants de clubs contre Eto’o». Il a fustigé : «Vous mangez tous les jours avec Samuel Eto’o et par derrière, vous planifiez sa descente en enfer, pourquoi ? La traîtrise est sûrement le collège immédiat des Camerounais et c’est bien malheureux. Pour moi, Samuel Eto’o est juste victime de son empathie envers vous». À en croire Nyamsi, la menace d’une prise en main de la Fécafoot par des militaires n’est pas à écarter. «La Fécafoot sans Samuel Eto’o sera ingouvernable au Cameroun. Peut-être que le comité de normalisation que vous avez en tête sera seulement militarisé et géré par les militaires», a-t-il martelé.

Il convient de préciser que l’enquête de la CAF a provoqué une polarisation au sein de la communauté sportive camerounaise. En effet, les partisans d’Eto’o affirment que ces accusations sont le résultat de rivalités politiques et de luttes pour le pouvoir. La riposte d’Eto’o se fait toujours attendre. Son objectif sera de préserver sa réputation et de réaffirmer son engagement envers la réforme du football au Cameroun. Par ailleurs, cette affaire pourrait avoir des répercussions durables sur le paysage footballistique local ainsi que sur l’image de l’ancienne star internationale.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


COP29 : l'Afrique parle d'une seule et unique voix

COP29 : quand l’Afrique parle d’une seule et unique voix

Lors de la COP29, qui se tient du 11 au 22 novembre à Bakou , le continent …

Elections législatives: : Les Sénégalais sont appelés aux urnes ce dimanche

Élections législatives : les Sénégalais sont appelés aux urnes ce dimanche

Les citoyens sénégalais sont appelés aux urnes, ce dimanche, pour élire les…

Référendum Constitutionnel : le peuple gabonais face à son destin

Référendum constitutionnel : le peuple gabonais face à son destin

Les Gabonais sont appelés, ce samedi, à se prononcer sur un projet de Const…

Guinée équatoriale : près de 200 instructeurs militaires Russes déployés

Près de 200 instructeurs militaires russes déployés en Guinée équatoriale

Entre 100 et 200 instructeurs militaires russes ont été déployés en Guinée …

Le Sénégal revendique l'initiative de la fin de l'accord de pêche avec l'UE

Le Sénégal revendique l’initiative de la fin de l’accord de pêche avec l’UE

Apparemment entre l’enseignement supérieur et pêche, il n’y qu’un pas. Le m…

RDC : accord préliminaire du FMI pour une nouvelle aide de 2,8 milliards $

RDC : accord préliminaire du FMI pour une nouvelle aide de 2,8 milliards $

Le Fonds monétaire international (FMI) et la République démocratique du Con…