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Éthiopie : un accord de paix, après deux ans de conflit

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Redwan Hussein (G), représentant du gouvernement éthiopien, et Getachew Reda (D), représentant du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) se serrent la main à Pretoria (Afrique du Sud), le 2 novembre 2022. c PHILL MAGAKOE/AFP

Les pourparlers de paix entre les belligérants éthiopiens ont abouti à la signature d’un accord de «cessation permanente des hostilités». Ce texte souligne les modalités de désarmement des forces du Tigré. D’importants défis restent à relever pour mettre en œuvre cet accord, notamment celui d’amener toutes les parties à déposer les armes ou à se retirer.

L’accord prévoit que les forces du Tigré déposent en premier les «armes légères», et ce dans les 30 jours à venir. L’armée éthiopienne prendra ensuite le contrôle total de «toutes les installations fédérales et des principales infrastructures telles que les aéroports et les autoroutes dans la région du Tigré».

L’accord final n’a pas été rendu public, mais le bref communiqué lu par les parties belligérantes mercredi soir annonce un «programme détaillé de désarmement» et de «restauration de l’ordre constitutionnel» dans le Tigré.

La guerre dans le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique a entrainé le déplacement de millions de personnes ainsi que l’exacerbation de la famine et de la pauvreté.

Ce jeudi, le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a affirmé, lors d’une visite dans le sud de l’Éthiopie, que la proposition de son gouvernement lors des pourparlers avait été acceptée sans réserve et qu’il était prêt à «ouvrir son cœur» pour que la paix règne. Il a également déclaré que la question des zones contestées ne sera résolue que par le droit du sol et les négociations.

Par ailleurs, la presse éthiopienne a cessé d’utiliser le mot «terroriste» pour désigner les autorités et les forces du Tigré.

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