Accueil / Articles Afrique

Élections au Zimbabwe : 40 militants d’opposition arrêtés

Temps de lecture
Nelson Chamisa a réuni le gros de l'opposition sous la houlette de la Coalition des citoyens pour le changement (CCC) © AFP

Les autorités ont appréhendé 40 membres de la Coalition citoyenne pour le changement (CCC), le mardi 15 août. Selon l’AFP, ces arrestations ont eu lieu lors d’un défilé de campagne des élections dans une banlieue de la capitale Harare, au Zimbabwe. Les militants étaient en train de se déplacer en cortège, certains à pied et d’autres debout à l’arrière de camionnettes. Ces événements surviennent à seulement une semaine des scrutins présidentiel et législatif.

Tensions et répression près-élections

On accuse, depuis plusieurs mois, le président en exercice, Emmerson Mnangagwa, candidat à sa réélection, de mener une répression croissante. Ces arrestations de militants d’opposition ne font qu’accroître les tensions entourant ces élections, où Mnangagwa sera en lice contre Nelson Chamisa, avocat et pasteur de 45 ans, à la tête de la CCC.

Un pays en quête de stabilité

Rappelons que le Zimbabwe, enclavé en Afrique australe, fait face à des défis économiques majeurs depuis de nombreuses années. Il s’agit notamment de la pauvreté, une inflation galopante et un chômage endémique. Dirigé par le même parti depuis son indépendance en 1980, le pays est sujet à des soupçons fréquents d’irrégularités électorales. Par ailleurs, un récent rapport de Human Rights Watch a qualifié le processus électoral de « gravement biaisé ». Il a en plus pointé du doigt la partialité de la police ainsi que l’utilisation de l’intimidation et de la violence contre l’opposition.

Ces arrestations mettent en lumière la tension grandissante à l’approche des élections. De plus, elles soulignent les enjeux entourant le scrutin présidentiel et législatif prévu pour le 23 août.

Recommandé pour vous

Tunisie : grève nationale du secteur public à partir du 16 juin

Afrique, Politique - En Tunisie, l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), le plus puissant syndicat du pays, a annoncé une grève nationale du secteur public à partir du 16 juin.