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Élections au Nigeria : le pays dans l’attente des résultats

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Des millions d’électeurs ont voté, samedi 25 février, pour choisir parmi 18 candidats celui qui succédera au président Muhammadu Buhari. Ce dernier se retire après avoir effectué deux mandats.

Ces élections présidentielle, législatives et sénatoriales, interviennent alors que le pays est plombé par une économie en berne, marquée par des pénuries et une flambée généralisée des prix. À cela d’ajoutent les violences récurrentes de groupes djihadistes.

Les opérations de dépouillement ont débuté hier après-midi, mais le vote se poursuit ce dimanche dans de nombreux endroits en raison de retards dans le déploiement du matériel ou des défaillances techniques.

En effet, des nouvelles technologies sont utilisées pour la première fois, à savoir l’identification des électeurs par reconnaissance faciale et digitale, ainsi que  le transfert électronique des résultats. Ce qui devait limiter les fraudes ayant entaché les scrutins précédents.

Lire aussi : Nigeria : présidentielle sur fond de pénurie de billets de banque

Trois favoris

Parmi les 18 candidats, trois seulement d’entre eux partent favoris. Il s’agit d’Atiku Abubakar du People’s Democratic Party (PDP) qui se représente pour la 6e fois à la présidence, Bola Ahmed Tinubu du All Progressives Congress (APC) du président sortant Buhari et Peter Obi, un outsider qui mise sur la jeunesse.

Selon les observateurs, le Nigeria pourrait connaître une présidentielle à deux tours. Pour être élu président du pays le plus peuplé d’Afrique, il faudra disposer d’une majorité absolue, mais aussi obtenir au moins 25% des votes dans deux tiers des 36 États et dans le territoire de la capitale  Abuja.

Si aucun des candidats n’y parvient, la Constitution prévoit un second tour qui doit, en principe, être organisé dans les trois semaines. Un scénario qui ne s’est jamais produit depuis le retour des civils au pouvoir en 1999.

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