Cyril Ramaphosa échappe à une procédure de destitution
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, est accusé d’avoir dissimulé à la police un cambriolage datant de 2020 dans une de ses propriétés. Il s’agit d’un vol d’un demi-million de dollars qui était caché au fond d’un canapé dans sa ferme.
Le Parlement sud-africain avait décidé, le 5 décembre, de reporter d’une semaine le vote sur une procédure de destitution du président sud-africain. Le 13 décembre, l’Assemblée nationale a voté 214 voix contre, 148 voix pour et deux abstentions. En effet, chacun des députés présents a affirmé clairement son choix.
Lors des débats, la présidente de l’Assemblée, Nosiviwe Noluthando Mapisa-Nqakula, a dû appeler au calme. Une procédure aurait été lancée pour examiner l’affaire en détail si plus de 50% des élus avaient jugé suffisamment grave cette affaire.
Pour rappel, le président, qui était déjà un riche homme d’affaires avant d’entrer en politique, s’est retrouvé dans l’eau chaude lorsque l’ancien patron de l’espionnage sud-africain a déposé une plainte contre lui. Les hauts responsables du parti au pouvoir en Afrique du Sud, Congrès national africain (ANC), ont annoncé, le 1ᵉʳ décembre, la tenue d’une réunion urgente pour discuter du sort de Cyril Ramaphosa. Cette nouvelle est intervenue après la publication d’un rapport parlementaire accablant. Le président a nié ces informations, mais le rapport met clairement en doute ses explications.