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Cyril Ramaphosa devrait être réélu président

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Les nouveaux membres du Parlement sud-africain, se sont réunis ce vendredi pour élire le chef de l’État avant la formation d’un gouvernement de coalition inédit. La composition de cette équipe devra se faire avec l’Alliance démocratique (DA). Puisque le leader du parti, John Steenhuisen, a annoncé avoir trouvé un accord avec le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis trente ans et ayant récemment perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale.

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Le nouveau chef de l’opposition a dit être «parvenu à un accord sur la déclaration d’intention pour la formation d’un gouvernement d’unité nationale», qui comprendra l’ANC, la DA, ainsi que le parti nationaliste zoulou Inkhata (IFP, 17 sièges). Il s’exprimait en marge de la première séance de la nouvelle Assemblée nationale où les députés ont prêté serment tour à tour, en costumes et robes colorées, a rapporté l’AFP. Devant ses collègues, il a réaffirmé que «soutenir Cyril Ramaphosa lors de son élection à la présidence».

Cet accord devait permettre à Cyril Ramaphosa, 71 ans, d’être reconduit à la présidence sud-africaine. Avec 159 députés sur 400, l’ANC reste majoritaire. Le premier groupe d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), qui compte 87 sièges à l’Assemblée.

Cependant, le président sortant n’est toujours assuré d’avoir le membre de vote nécessaire pour un second mandat. De peur que certains membres de son parti ne lui fassent faux bond, il a multiplié les appels vers les autres partis.

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Les députés devront proposer des candidats à la présidence du pays. Si Cyril Ramaphosa est le seul candidat, il sera élu. Sinon, un vote à bulletin secret sera organisé.

Quant au nouveau parti, uMkhonto we Sizwe, MK de l’ancien président accusé de corruption avant d’être exclu de l’ANC, Jacob Zuma, est devenu la troisième force politique de la nation arc-en-ciel. Son parti continue de contester les résultats des législatives et ses députés étaient largement absents vendredi lors de cette première session parlementaire.