Crise au Soudan : le bilan des combats s’alourdit à 56 morts
Au moins 56 civils ont été tués au Soudan, suite aux affrontements entre l’armée soudanaise et les forces de soutien rapide (FSR). Cette situation a suscité une forte inquiétude sur les plans arabe et international, provoquant des appels au calme et à la retenue. Les appels au cessez-le-feu se sont multipliés, notamment de la Ligue arabe, de l’ONU, de l’Union africaine, des États-Unis, de la Russie et de l’Union européenne.
Ce dimanche, la Ligue arabe a tenu une réunion d’urgence sur le Soudan, à la demande de l’Égypte et de l’Arabie Saoudite. La réunion avait pour but de consulter et de coordonner entre les pays arabes pour examiner les moyens de désamorcer la crise actuelle et œuvrer à rétablir la stabilité dans l’État du Soudan dès que possible.
De son côté, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé, samedi, à la cessation immédiate des hostilités au Soudan. À cet égard, l’ONU et l’UA ont indiqué qu’elles ont convenu de coordonner leurs efforts en vue d’une «désescalade immédiate» de la crise dans ce pays.
Pour sa part, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a appelé à la «cessation immédiate» des violences au Soudan et des affrontements opposant des groupes paramilitaires et l’armée régulière.
La Russie a également appelé, samedi, l’armée soudanaise et les FSR à faire preuve de retenue et à décréter un cessez-le-feu suite au déclenchement de combats entre les deux parties.
L’armée soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, a annoncé avoir frappé des bases des paramilitaires qui disent avoir pris le contrôle de l’aéroport et du palais présidentiel de Khartoum.
De leur côté, les FSR du général Mohamed Hamdane Daglo assurent tenir l’aéroport international et le palais présidentiel et appellent l’ensemble de la population, parmi laquelle les soldats, à se retourner contre l’armée.