Création du conseil supérieur de coordination algéro-saoudien
En visite officielle en Arabie Saoudite, dans le cadre du renforcement de la coopération algéro-saoudienne et de la préparation du sommet de la ligue arabe, ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a présidé, ce mardi, la 4ᵉ session du Comité de concertation politique algéro-saoudien.
Selon le communiqué du ministère, les travaux de cette session qui a réuni Attaf avec son homologue saoudien, Faisal bin Farhan bin Abdullah Al Saud, ont donné lieu à la création du Conseil supérieur de coordination algéro-saoudien.
À Djeddah, les deux ministres ont procédé ce mercredi 16 mai à la signature de l’accord portant institution du Conseil supérieur de coordination algéro-saoudien. Ce nouveau mécanisme vient renforcer le cadre structurel et organisationnel des relations bilatérales entre les deux pays a pour principale mission, a précisé le communiqué, «d’intensifier et d’approfondir la communication et la coopération entre les deux pays».
Selon la même source, les travaux ont porté sur l’«étude des moyens et des étapes pratiques qui ajouteraient de nouveaux éléments sur la voie du renforcement du processus de coopération bilatérale», ainsi que sur la «consultation» et la «coordination sur un certain nombre de questions politiques d’intérêt commun, en particulier les questions relatives à la l’ordre du jour de la réunion ministérielle préparatoire du prochain sommet arabe de Djeddah dans les trois jours».
«Les consultations ont également confirmé l’engagement des deux parties à poursuivre et intensifier les efforts en vue d’augmenter le volume des échanges commerciaux et des investissements intra d’une manière qui profite aux deux pays et préserve leurs intérêts conformément aux priorités que les deux parties travailleront sur le diagnostic dans un proche avenir», ajoute le communiqué.
Dans le cadre du second volet de la visite, à savoir la préparation du sommet de la ligue arabe, les deux parties ont évoqué l’évolution de la cause palestinienne, soulignant la nécessité d’activer la divers mécanismes approuvés par le sommet d’Alger pour mobiliser davantage de soutien à cette question centrale pour la nation arabe et pour achever la voie de la réconciliation palestinienne.
Les deux parties ont également évoqué les crises au Soudan, en Libye et dans la région du Maghreb, ainsi que l’escalade des défis dans la région du Sahel et du Sahara en raison de l’expansion et de l’exacerbation des menaces terroristes.