Côte d’Ivoire : la SFI veut investir de 400 millions de dollars dans le secteur privé

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Le vice-président pour l’Afrique de la Société financière internationale (SFI), Sérgio Pimenta, a annoncé un financement de 400 millions de dollars en faveur de la Côte d’Ivoire, rapporte un communique de la primature ivoirienne.

Selon le texte, cette initiative vise à soutenir le secteur privé et à promouvoir le développement économique du pays. Les secteurs prioritaires qui bénéficieront de ces investissements incluent l’énergie, l’agriculture, les nouvelles technologies, le développement des marchés des capitaux, l’habitat. Un soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) est également prévu, selon le communiqué.

Le représentant de cette branche de la banque mondiale, a également déclaré qu’un partenariat public-privé est en cours dans le domaine de l’habitat, avec pour objectif la construction de 5000 logements. Cette initiative pourrait potentiellement atténuer le déficit annuel de 600 000 unités de logement que connaît actuellement la Côte d’Ivoire, en particulier avec le vaste programme de déguerpissement en cours dans le District d’Abidjan.

Le PIB ivoirien porté par le secteur privé

Pour rappel, le secteur privé a contribué à 75,8% à la croissance du Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire sur la période 2016-2021, selon des données gouvernementales. Les MPME constituent 90% de ce secteur avec 23% de l’emploi formel en 2021.

Pour stimuler ce secteur vital, l’État ivoirien a mis en place plusieurs initiatives, dont le Programme économique pour l’innovation et la transformation des entreprises (PEPITE), lancé en 2022. Il vise à favoriser l’émergence et le développement de PME compétitives capables de relever les défis des échanges commerciaux, notamment avec l’Union européenne (UE).

En 2023, les investissements de la SFI en faveur de la Côte d’Ivoire s’élevaient à 210 millions de dollars, témoignant de l’engagement continu de l’organisation à «renforcer son soutien au secteur privé ivoirien, à la croissance économique et à la création d’emplois», a souligné Pimenta.