Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / Politique / Corruption en RDC : Glencore s’engage à payer 180 millions de dollars

Corruption en RDC : Glencore s’engage à payer 180 millions de dollars

Temps de lecture : 3 minutes


Temps de lecture : 3 minutes

Glencore, le géant du négoce des matières premières basé en Suisse, va payer 180 millions de dollars dans le cadre d’un accord avec la République démocratique du Congo (RDC) pour solder les litiges concernant des accusations de corruption.

L’accord couvre les réclamations en justice présentes et futures concernant des actes présumés de corruption pour la période allant de 2007 à 2018, indique Glencore dans un communiqué.

Cet accord englobe les activités de ses filiales qui ont fait l’objet d’enquêtes notamment de la part du département américain de la Justice et de la cellule de renseignement financier de la RDC, ajoute le groupe basé à Baar, dans le canton suisse de Zoug.

«Glencore est un investisseur de longue date en RDC et est satisfait d’être parvenu à cet accord qui répond aux conséquences de ses agissements passés», a déclaré Kalidas Madhavpeddi, le président du groupe.

 

Amendes et pénalités en série

Le groupe propriétaire de mines, notamment de cuivre, de nickel et de charbon mais qui s’appuie aussi sur une importante division spécialisée dans le courtage de matières premières, avait été assigné en 2018 par le département américain de la Justice dans le cadre d’une vaste enquête pour corruption, liée à ses activités au Nigeria, au Venezuela et en RDC. Des poursuites avaient ensuite été lancées par d’autres autorités.

En mai 2022, le groupe avait conclu des accords coordonnés avec les autorités du Royaume-Uni, des États-Unis et du Brésil, plaidant coupable de faits de corruption en Afrique et en Amérique du Sud.

Glencore avait accepté de payer aux États-Unis une amende de 700 millions de dollars pour fraude et corruption, notamment au Brésil, au Cameroun, au Nigeria et au Venezuela, et pour détournement d’informations confidentielles, notamment au Mexique.

Le groupe a également dû s’acquitter de pénalités de 486 millions de dollars pour manipulation des prix de divers contrats échangés sur les marchés pétroliers.

Début novembre, le groupe a aussi été condamné par la justice britannique à payer 280 millions de livres (322 millions d’euros à taux actuels) concernant des pots-de-vin versés pour avoir un accès préférentiel au pétrole au Nigeria, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Guinée équatoriale et au Soudan du Sud.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


Mohamed Bazoum, candidat du parti au pouvoir, s'adresse aux médias à Niamey le 21 février 2021 © AFP

Niger : Mohamed Bazoum élu président

Ce mardi 23 février, la Commission électorale nationale indépendante (Céni…

Les deux candidats : Mohamed Bazoum et son opposant Mahamane Ousmane © AFP

Présidentielle au Niger : l’opposition dénonce un hold-up électoral

Ce mardi 23 février au Niger, l’opposition a dénoncé «un hold-up» électora…

Algérie : le mouvement du Hirak persiste

Algérie : le gouvernement peine à mettre fin au Hirak

Le régime algérien est encore confronté à des troubles civils croissa…

Le président algérien Abdelmajid Tebboune

Algérie : dissolution de l’Assemblée nationale

Dimanche 21 février, à la veille du deuxième anniversaire du Hirak, le pré…

Tous les moyens sont bons pour rester au pouvoir de manière démocratique dans la forme, et, ce n’est pas le président algérien sortant, Abdelmadjid Tebboune qui dira le contraire.  Puisque ce dernier a battu campagne en présentant son pays comme un État sauvé de la faillite et du sabotage grâce à son action.

Algérie : Abdelmadjid Tebboune dissout le Parlement

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a dissous, jeudi, le Par…

Plaque consulat

La Zambie dément la fermeture de ses représentations au Maroc

Contrairement à ce qu'a rapportée récemment la presse algérienne, le minis…