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COP15 : la « Grande muraille verte » reste la seule solution à la désertification au Sahel

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Le manque de communication, de fonds et de coordination sont parmi les plus grands défis que l’initiative de la Grande muraille verte (GMV) a rencontrés depuis son lancement en 2007. Quinze ans plus tard, l’Union africaine peine encore à contrer la désertification au Sahel.

S’exprimant lors de la réunion de la COP15 sur la désertification à Abidjan, les participants restent convaincus que le projet de la GMV est la plus grande chance du continent africain pour gérer cette crise. Ils estiment cependant qu’il faut accélérer davantage le processus de son implémentation.

«Pour l’instant, sur le terrain, les populations défavorisées attendent toujours… et elles attendent depuis longtemps», souligne Paul Ouedraogo, secrétaire exécutif adjoint du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel. «Nous n’avons pas vraiment besoin de perdre beaucoup de temps avec tous les processus. Nous avons des connaissances approfondies sur le continent africain», a-t-il assuré.

Lors de son lancement en fanfare, l’objectif du projet de la GMV était de planter des arbres à travers 11 pays, du Sénégal à Djibouti, sur 7.800 km. Les pays concernés sont le Burkina Faso, Djibouti, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Soudan et le Tchad. À ce jour, ce chantier n’a couvert que quatre millions d’hectares sur les 100 millions prévus.

Malgré ces revers, la GMV a su évoluer avec le temps. Après avoir déterminé qu’un boom démographique dans la région, de 83,7 millions en 2019 à 196 millions en 2050, pourrait avoir un impact majeur sur le projet initial, les organisateurs ont revu leur plan. De ce fait, au lieu de réaliser une véritable muraille verte, de minuscules oasis de verdure vont voir le jour, en favorisant le développement durable pour les villageois tout en les impliquant dans ce projet.

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