Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / Diplomatie / Cédéao : levée des sanctions contre le Mali et validation de la transition au Burkina Faso

Cédéao : levée des sanctions contre le Mali et validation de la transition au Burkina Faso

Temps de lecture : 2 minutes


Temps de lecture : 2 minutes

Les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se sont réunis à Accra, la capitale du Ghana, le 3 juillet 2022. Ils ont évalué et examiné les efforts déployés pour le rétablissement d’un régime civil au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.

«Après discussion, les chefs d’État ont pris une première décision ferme de lever les sanctions économiques et financières» contre le Mali, a déclaré le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou. Il a indiqué que son organisme continuerait à surveiller la situation dans le pays et à maintenir, pour le moment, sa suspension de la Cédéao.

Les 15 pays ouest-africains membres ont aussi exigé qu’aucun membre de la junte militaire ne soit candidat à la future élection présidentielle au Mali. Ces dernières sont prévues en février 2024. Elles seront précédées d’un référendum sur une nouvelle Constitution, dont la révision se fera en mars 2023, et d’élections législatives fin 2023.

Notons qu’en janvier dernier, la Cédéao a imposé un embargo commercial et financier à Bamako après que les militaires au pouvoir ont annoncé qu’ils comptent gouverner le pays pendant cinq ans. Ces sanctions ont durement touché l’économie de cet État sahélien qui souffre en plus d’une grave insurrection extrémiste depuis dix ans.

S’agissant du Burkina Faso et de la Guinée, confrontés aussi à la menace terroriste, ils n’ont jusqu’à présent été que suspendus des instances du bloc des 15. La junte burkinabé a proposé un référendum constitutionnel en décembre 2024 et des élections législatives et présidentielles en février 2025.

La situation semble plus complexe en Guinée, dont la junte a refusé un médiateur de la Cédéao et a annoncé une transition de 36 mois. Une période que le président de l’Union africaine et président sénégalais Macky Sall a qualifiée d’«impensable». Cependant, le premier ministre guinéen, Mohamed Beavogui, a réitéré à ses «frères» de la Cédéao son engagement à entreprendre une transition démocratique pacifique et inclusive.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


Les Etats du COMESA veulent réduire le coût de l'internet

Les Etats du COMESA veulent réduire le coût de l’internet

Les membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), v…

Faure Gnassingbé devant ses forces militaires

Grotesque manœuvre

Pendant que le Sénégal est salué un peu partout pour l’exemplarité de l’alt…

Nigeria : le gouvernement exige la transformation locale des minerais

Le ministère nigérian du Développement des minéraux solides, a annoncé que …

Faure Gnassingbé

Togo : une nouvelle constitution taillée sur mesure pour Faure Gnassingbé

L’Assemblée nationale Togolaise a validé le nouveau texte instaurant un rég…

La balance commerciale camerounaise accuse un déficit de 531,7 milliards de FCFA au 4ème trimestre 2023

L’USAID veut augmenter de 300 millions $ les exportations africaines vers les États-Unis

L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a lancé…

Burkina Faso : Sourgou va accueillir un complexe industriel textile de 272 millions $

Burkina Faso : un complexe industriel textile à 272 millions $

Le gouvernement burkinabé a annoncé le lancement des travaux de constructio…