Accueil / Articles Afrique

CEDEAO : le retrait du Mali, du Niger et du Burkina au cœur des débats

Temps de lecture
Les dirigeants de la Cédéao réunis pour un sommet extraordinaire au sujet des sanctions prises après le coup d'État au Mali. Accra, Ghana - 25 mars 2022. © Misper Apawu / ASSOCIATED PRESS

n sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est prévu à Abuja. Il se concentrera sur le retrait annoncé du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’organisation régionale. Les dirigeants de la communauté examineront un document officiel présentant les avantages et les inconvénients de ce départ. Un départ survenu après la création de l’Alliance des États du Sahel en septembre dernier.

Selon des sources proches de la présidence de la Commission de la CEDEAO, l’objectif est unanime. Convaincre ces trois pays de rester au sein de l’organisation régionale. Malgré leur retrait, les pays ouest-africains sont ainsi prêts à déployer des efforts les inciter à les rejoindre.

Lire aussi : Sahel : le Niger et son nouvel oléoduc

Tentatives de réconciliation et de maintien au sein de la CEDEAO

Des concessions pourraient être envisagées pour répondre aux préoccupations des pays concernés. Mais pas que ! Des discussions pourraient aussi porter sur la levée des sanctions contre le Niger. Certains chefs d’État, comme le président togolais Faure Gnassingbé, ont exprimé leur soutien à cette demande de levée de sanctions.

Outre la question du retrait des pays du Sahel, le sommet abordera également la situation politique au Sénégal, confronté à une crise politique. Ce point à l’ordre du jour souligne l’importance de la stabilité politique dans la région ouest-africaine et la nécessité pour la CEDEAO de jouer un rôle actif dans la résolution des conflits et le maintien de la paix.

Recommandé pour vous

Tunisie : le président limoge 57 juges

Afrique, Politique - Le président tunisien, Kaïs Saïed, a licencié 57 juges dans le cadre d’un vaste remaniement du système politique du pays.

Tunisie : grève nationale du secteur public à partir du 16 juin

Afrique, Politique - En Tunisie, l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), le plus puissant syndicat du pays, a annoncé une grève nationale du secteur public à partir du 16 juin.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire