CEDEAO : le plan d’intervention militaire au Niger en marche
La Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) maintient son option d’intervention militaire au Niger. Son objectif est de rétablir la démocratie et le président Mohammed Bazoum dans ses fonctions. Une opération que l’organisation compte lancer malgré les voix contraires et les appels à une résolution diplomatique.
Mise en place des troupes
Selon des sources proches de la situation, le processus d’intervention militaire se poursuit. Le plan, validé à Accra, implique actuellement la mise en place des troupes. Les pays éloignés du Niger prévoient d’acheminer leurs contingents vers les pays frontaliers du Niger, qui serviront de base. Cette phase de déploiement est imminente, avec la possibilité de transport par voie aérienne ou maritime.
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Composition de la force d’attente
La force d’attente de la CEDEAO sera principalement composée de soldats du Bénin, du Nigeria, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée-Bissau. Le Ghana, qui a récemment accueilli une réunion des chefs d’État-major, envisage également de contribuer à l’effort. D’autres pays pourraient se joindre à l’opération.
L’UA préfère la diplomatie, mais ne désavoue pas la CEDEAO
Sur le plan diplomatique, l’Union africaine (UA) a initialement hésité à commenter ouvertement les décisions de la CEDEAO. Dans un communiqué du 22 août, l’UA a exprimé son soutien au retour à l’ordre constitutionnel et à l’imposition de sanctions. Mais elle a aussi manifesté une préférence pour la diplomatie plutôt que l’intervention militaire. L’instance a suspendu la participation du Niger à ses activités. C’est par cette mesure qu’elle a déploré le renversement du président Bazoum et le coup d’État en cours.
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Divergences au sein de la communauté internationale
L’intervention militaire envisagée par la CEDEAO au Niger a suscité des divergences au sein de la communauté internationale. Alors que certains pays et organisations appellent à une solution diplomatique, la CEDEAO maintient sa détermination à utiliser la force si nécessaire pour rétablir l’ordre constitutionnel et protéger les institutions démocratiques.
Malgré les appels au dialogue et aux négociations, la CEDEAO semble déterminée à mettre en œuvre son plan d’intervention militaire, soulignant ainsi l’urgence et la gravité de la situation au Niger. La coordination des troupes est en cours, bien que la date précise du début de l’opération n’ait pas été révélée.
La situation au Niger reste tendue, avec des implications significatives pour la stabilité politique de la région et les efforts visant à promouvoir la démocratie en Afrique de l’Ouest.
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