Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / Politique / Cédéao : déploiement d’une force de stabilisation en Guinée-Bissau

Cédéao : déploiement d’une force de stabilisation en Guinée-Bissau

Temps de lecture : 2 minutes


Temps de lecture : 2 minutes

Plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest ont entamé cette semaine le déploiement d’une force de stabilisation en Guinée-Bissau. Cette mobilisation intervient après la tentative de coup d’État de février dernier contre le président, Umaro Sissoco Embalo, et son gouvernement. Notons que cette tentative a couté la vie à 11 personnes.

Ainsi, dans le cadre d’une mission de soutien à la stabilisation de la Guinée-Bissau, quelque 600 soldats du Nigeria, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Ghana ont été dépêchés sur place.

Selon la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), cette «mission couvrira l’ensemble du pays» et sera menée par le chef militaire, Mohammed Alhassan.

Cette opération, qui durera un an, pourrait être renouvelée dans le futur, précise le général Francis Behanzin, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Cédéao.

Pour rappel, l’organisation ouest-africaine avait déjà déployé une force pour la stabilité et la sécurité en Guinée-Bissau après le coup d’État d’avril 2012. À l’époque, le soulèvement militaire avait renversé le premier ministre Carlos Gomes Junior, qui était le favori de l’élection présidentielle.

Cette force de plus de 1.000 soldats et policiers avait ensuite quitté le pays en septembre 2020 à la fin de son mandat, après avoir assuré sa stabilité pendant huit ans.

Il faut préciser que la Guinée-Bissau, petite nation d’environ deux millions d’habitants bordant le Sénégal et la Guinée, a fait face à plusieurs coups d’État. Elle en a connu quatre depuis son indépendance du Portugal en 1974.

Depuis 2014, bien qu’engagé à revenir à l’ordre constitutionnel, le pays peine à enrayer tous ses troubles. Les tensions ont persisté après l’élection d’Embalo à la présidence en décembre 2019.

Enfin, à la mi-mai, le président bissau-guinéen a dissous le Parlement, qu’il a accusé d’être devenu «un espace de guérilla politique et de conspiration». Et il a ainsi fixé au 18 décembre la date des prochaines élections législatives.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


Tunisie : hausse de 13,8% des investissements étrangers en six mois

Tunisie : hausse de 13,8% des investissements étrangers en six mois

L’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA) a annoncé que le…

KCB Group : bénéfice net en hausse de 87% au 1er semestre 2024

KCB Group : bénéfice net en hausse de 87% au premier semestre 2024

Le président du groupe banque kényane, KCB Group, Joseph Kinyua, a annoncé …

L’inflation en Afrique du Sud tombe à son plus bas niveau depuis 2021

L’inflation en Afrique du Sud tombe à son plus bas niveau depuis 2021

Alors que certains pays, à l'image du Nigeria, cherchent par tous les moyen…

Le Togo dévoile son nouveau gouvernement

Le Togo dévoile son nouveau gouvernement

Le Togo tient son nouveau gouvernement dirigé par Victoire Tomegah-Dogbé . …

Le Nigeria et la Guinée équatoriale signent un accord pour la construction d'un gazoduc

Le Nigeria et la Guinée équatoriale officialisent la construction d’un gazoduc

Un accord a été signé entre le Nigeria et la Guinée équatoriale pour la con…

Mauritanie : l’intermédiation a été l’activité dominante des banques en 2023

Mauritanie : l’intermédiation a été l’activité dominante des banques en 2023

Le rapport de la Banque centrale de Mauritanie a révélé que l’intermédiatio…