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CAN 2023 : des doutes sur les installations ivoiriennes

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Le stade Alassane Ouattara d’Ebimpé, qui doit accueillir les matchs d’ouverture et de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, a été le théâtre d’un fiasco lors du match amical entre la Côte d’Ivoire et le Mali le mardi 12 septembre. La pluie torrentielle a contraint l’arrêt prématuré du match, exposant les graves lacunes de la pelouse et du système de drainage de ce stade, malgré les milliards de francs CFA récemment investis dans sa rénovation.

Cette débâcle survient après que la pelouse du stade a déjà été critiquée lors du match entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022. En réponse aux critiques, le président ivoirien avait ordonné la fermeture immédiate du stade pour une rénovation complète, avec une enveloppe de 20 milliards de francs CFA (environ 30 millions d’euros) allouée pour ces travaux. Le ministre des Sports, Paulin Claude Danho, avait justifié ce montant en promettant une pelouse hybride répondant aux normes internationales, alliant naturel et synthétique, une première en Afrique.

Cependant, à quatre mois de la CAN 2023, le stade Alassane Ouattara d’Ebimpé présente un état désastreux. Les problèmes affectent non seulement la pelouse, mais aussi les vestiaires, la couverture des zones VVIP et VIP, ainsi que l’étanchéité de l’ensemble du stade. La pluie a inondé le terrain, laissant les supporters ivoiriens profondément déçus, car ils s’attendaient à des installations de qualité pour le tournoi continental.

Les responsables de la Confédération africaine de football (CAF), dont Samson Adamu, directeur des compétitions, avaient fait le déplacement pour évaluer la situation en prévision de la CAN 2023. Face à la colère des internautes et des influenceurs sur les réseaux sociaux, qui réclament la démission du ministre des Sports et de la directrice de l’Office National des Sports, cet organisme a reconnu les insuffisances dans un communiqué.

L’urgence est désormais de colmater les lacunes pour garantir un stade et une pelouse de qualité avant le match d’ouverture prévu le 13 janvier 2024. Cependant, des questions persistent quant au financement de cette deuxième réfection et à la personne qui en assumera la responsabilité financière.

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