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Burkina Faso : une nouvelle tentative de déstabilisation déjouée

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Ibrahim Traoré, président de la transition burkinabè. © Présidence du Burkina Faso/Facebook

Le gouvernement burkinabè a annoncé jeudi avoir contrecarré une « nouvelle tentative de déstabilisation » et a lancé une opération pour démanteler un réseau comprenant des militaires et des civils.

Dans un communiqué diffusé jeudi soir par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, le gouvernement burkinabè informe la population que depuis le 13 janvier, les services de sécurité sont mobilisés pour démanteler un réseau visant à déstabiliser le Burkina Faso.

Ce réseau, impliquant à la fois des militaires en service et des militaires radiés, des civils et des activistes, avait pour objectif de déstabiliser les institutions burkinabè et de mettre fin brutalement au processus de refondation pour la dignité, l’intégrité, la liberté et la souveraineté du pays, selon le communiqué relayé par l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Le ministre a déclaré que des interpellations ont déjà eu lieu, des interrogatoires sont en cours, et des analyses techniques sont en cours pour recueillir des preuves montrant clairement l’intention de subversion et de déstabilisation.

Le communiqué mentionne que la date du 14 janvier était fixée par les auteurs de ce projet malveillant pour passer à l’action et exécuter leur plan diabolique, qui aurait inévitablement entraîné le Burkina Faso dans une régression historique.

Le gouvernement a tenu à rassurer la population en soulignant que la vigilance des services de renseignement et la rapidité des forces patriotiques de défense et de sécurité ont permis d’interrompre cette nouvelle tentative de déstabilisation, préservant ainsi le pays d’un nouvel anéantissement de ses espoirs de liberté et d’indépendance au profit d’intérêts égoïstes.

Le ministre a expliqué que, pour mener à bien leurs projets, les conspirateurs avaient contacté des individus dans différentes casernes militaires à travers le pays pour organiser une sorte de mutinerie. Des organisations de la société civile sympathisantes étaient également appelées à prendre le relais.

Le communiqué précise que des financements en provenance de l’étranger étaient en cours de déblocage et de transfert, et des attaques contre les sièges de la veille citoyenne étaient planifiées dans le but de démobiliser le soutien populaire à la Transition.

En fin de compte, l’objectif était de créer des troubles propices à l’intervention d’un commando étranger capable d’attenter à la vie de plusieurs autorités de la transition et de semer le chaos, a souligné le porte-parole.

Lire aussi : G5 Sahel : le Burkina Faso et le Niger se retirent de l’organisation anti-terroristes

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