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BAD-AWB : nouvel APR de 100 millions d’euros

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La Banque africaine de développement (BAD) vient d’approuver un accord de participation aux risques (APR) d’une valeur de 100 millions d’euros avec Attijariwafa Bank (AWB), dans le but de stimuler le commerce en Afrique.

Ce nouvel accord, le deuxième du genre conclu avec AWB, intervient à un moment où les normes réglementaires en matière de fonds propres et de conformité se durcissent sur le continent, comme le souligne un communiqué de la BAD rendu public vendredi. Cette évolution a incité les banques internationales à réduire leurs engagements et à réduire le nombre de leurs partenaires en Afrique, en grande partie en raison de la perception accrue des risques en Afrique.

L’objectif de cet accord est d’aider AWB à faire face à cette problématique en apportant son soutien aux banques locales en Afrique. Ces banques locales font face à une diminution de leurs lignes de financement et de confirmation de la part de leurs banques partenaires internationales, qui sont engagées auprès des PME et des entreprises locales, précise la BAD.

L’accord de participation aux risques vise à répondre à la demande croissante des marchés africains en matière de financement du commerce extérieur, en mettant l’accent sur des secteurs économiques cruciaux tels que l’agriculture, l’agroalimentaire, les énergies renouvelables, l’industrie manufacturière, la santé, les télécommunications, le transport et les services.

Cet accord devrait contribuer à diversifier la production, favorisant ainsi la création d’emplois et la génération de recettes fiscales supplémentaires pour plusieurs États africains, renforçant ainsi leur résilience économique.

De manière concrète, cet accord renforcera la capacité des banques africaines et de leurs clients PME en consolidant les relations de confiance entre les acteurs du système bancaire africain. Il accélérera le développement du commerce extérieur à l’échelle régionale et internationale, facilitant l’accès des petites et moyennes entreprises opérant dans plusieurs pays africains aux instruments de financement du commerce.

Les principaux bénéficiaires directs de cet accord seront les banques émettrices africaines dont l’activité de financement du commerce est limitée par le manque de lignes de confirmation du commerce fournies par les banques internationales confirmatrices. Indirectement, les PME et les entreprises locales, qui dépendent des banques émettrices implantées en Afrique pour honorer leurs engagements en matière de financement du commerce, en bénéficieront.

En fin de compte, cet accord de participation aux risques contribuera à diversifier la production, à stimuler la création d’emplois et à augmenter les recettes fiscales dans plusieurs États africains, renforçant ainsi leur résilience économique et assurant un accès stable au financement des opérations de commerce extérieur pour les banques commerciales et les PME africaines. Ce financement revêt une importance cruciale en tant que moteur de la croissance économique et de l’intégration régionale. Il contribuera également à la réalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), libérant ainsi le plein potentiel de croissance du continent et créant de nouvelles opportunités d’emploi.

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